2021-07-31

Comme leur montagne est belle !

 

Pour préparer mon prochain challenge AZ qui se déroulera en novembre 2021, j’ai organisé un voyage d’une dizaine de jours sur les terres de nos ancêtres, dans les provinces du Vivarais et du Velay.


Vue du haut du Mont Gerbier-de-Jonc

Les ascendants de Marie Nogier, la grand-mère que mon père adorait, ont mis du temps à constituer un arbre intéressant. Pas à pas, j'ai découvert qu’ils apparaissent sur des lignées époustouflantes. Certaines branches ne demandent qu'à être remontées jusqu'à la nuit des temps. Mon sosa 11 est née en 1864, voilà la partie sourcée : 


Depuis quelques semaines, en prévision de ce petit séjour en Ardèche et en Haute-Loire, j’ai repris des recherches sur leur généalogie.

J’avais rassemblé 171 individus et 45 familles, en janvier 2021. À présent, 341 personnes ont une source dans ma forêt. Je remercie la SAGA, (société de généalogie ardéchoise) qui offre aux adhérents des ressources géniales. Actuellement, nombreux sont les participants de Geneanet qui publient leur arbre. En 2009, je ne connaissais que 79 personnages et je n’imaginais pas que cette forêt prospérerait autant.

J’ai réussi à débloquer plusieurs branches d’où sont issus de laboureurs illettrés qui vivaient dans de pauvres villages accrochés à la montagne ardéchoise.



La signature d’une certaine Marie Chauchat, née en 1679, (sosa 361 à la génération IX), m’a intriguée. Je vous raconterai son histoire. Elle a pour ancêtres des familles connues en Auvergne depuis le Moyen Age. Nous avons rêvé devant les ruines de leurs châteaux médiévaux.

Jonchères 

Son petit-fils, Jacques Ithier (né en 1736) m’encourage à observer une carte pour situer nos ancêtres occitans et explorer leurs terres.


Son arrière-petite-fille, Catherine Ithier (née en 1780) m’a conduite sur des routes étroites et escarpées jusqu’à leurs maisons sur les rochers du Ranc.


Ce challenge sera une occasion de remonter les générations et peut-être de comprendre la beauté et la noblesse de mon arrière-grand-mère qui était née humblement à Mayres dans la vallée de l’Ardèche. Marie Nogier s’est placée comme domestique à Marseille où elle a épousé un boulanger. 

 On disait qu’elle avait les manières d’une dame distinguée.

Je ne suis pas férue de psychogénéalogie, mais j’ai envie de voir ses formidables ancêtres vivre sous ses traits.

 

Le titre de ce billet évoque une chanson de Jean Ferrat qui met à l’honneur la montagne où sont nés mes ancêtres. Écoutez ! ils ne demeurent pas loin d’Antraigues.



Est-ce que cet air vous parle ?