Le ciel du Luberon offre une exceptionnelle luminosité, c'est à Saint-Michel que se trouve l'Observatoire de Haute-Provence.
Mon ancêtre, Jean Mauroux, qui habite
Aubenas, s’est rendu à Saint-Michel pour déposer son testament chez Me Beaudin,
notaire.
C’était en 1656, le vingt
uniesme jour du mois d'aoust.
A cette
période de l’été, les étoiles filantes enchantent les nuits provençales.
Lorsqu’on en voit une, il faut vite énoncer trois vœux.
Les miens ont
porté leurs fruits cet été ; ayant cherché ce testament à Digne, dans les
Archives 04, j’ai trouvé ce registre (cote2E12994) qui nous
éclaire sur la famille.
La constellation familiale autour
d’Estienne Mauroux (sosa 1162) se dessine et rassemble les individus dispersés dans les villages voisins, où j'ai aimé m'attarder un soir d'été en pensant à leur vie.
Aubenas-les-Alpes dans le Luberon |
Voici ses sœurs, et ses neveux (clic pour agrandir)
Ce testament nous apprend le prénom de
l’aïeul, Balthazar Mauroux (sosa 4648).
Il y a trop de lacunes dans les
registres paroissiaux d’Aubenas-les-Alpes qui ne commencent qu’en 1668. Hélas,
je ne trouverai jamais les dates de naissance des enfants de Jean, ni aucun renseignement sur sa parenté.
L’épouse de Jean est Magdeleine Reynier (sosa 2325), j’aimerais bien
pouvoir la relier à ses parents, notamment à Louyse Reynier avec qui Jean signe des quittances et dont
le testament se trouve dans ce registre.
Je vais donc m’intéresser aux sœurs
d’Estienne qui rayonnent autour d’Aubenas :
Catherine est l’épouse d’André Croze
Magnan, demeurant à Saint-Mayme.
Venture au joli prénom est veuve
d’Antoine Doneaud à Vachères.
Jeanne est l’épouse de Vincens Arnaud
de Reillane.
Gaspard est marié avec Marguerite Simeon(ne).
Fils aîné, il hérite des propriétés de ses parents, ses sœurs ont été mariées dans les bourgs alentours, tandis qu'Estienne, qui habite Marseille, ne doit pas revenir souvent.
Fils aîné, il hérite des propriétés de ses parents, ses sœurs ont été mariées dans les bourgs alentours, tandis qu'Estienne, qui habite Marseille, ne doit pas revenir souvent.
Pour parler d’Estienne, je ne connais de mon aïeul que
son contrat de mariage avec Anne Gatte, en 1655, et celui de sa fille Thérèse Mauroux en 1677, dans les registres trouvés à Marseille.
Chacun a reçu son héritage lors du contrat
de mariage. Le père fait quelques réajustements en leur donnant trois livres supplémentaires.
Il n’oublie pas de confier à Gaspard
le soin d’entretenir et de nourrir sa mère, ce qui ne sera pas une grosse
charge puisque Magdeleine Reynier ne survivra à son époux que quatorze mois.
Jean Mauroux va mourir le 1 octobre 1670, à Aubenas.
Jean Mauroux, 1656 |
L’an dernier, j’ai visité avec
ravissement le minuscule village d’Aubenas les Alpes et je vous propose de
suivre le lien pour voir les belles rencontres qui m’ont fait découvrir les bastides
Mauroux et Reynier. Je ne m’attendais pas à voir ces maisons aussi solidement habitées.
A visiter :
A visiter :