2024-04-16

Rebondissements

 

MichaelMaggs Edit by Richard Bartz, CC BY-SA 3.0  via Wikimedia Commons


C’est pour participer au ChallengeAZ que j’ai créé ce blog. En juin 2015, mon premier Challenge AZ naviguait avec mes « Marins en Méditerranée ».

Le généathème proposé ce mois-ci m’incite à revoir les récits que j’ai publiés, il y a neuf ans.


Alors que je suis en train de rédiger ce billet, tels de jolis ballons qui vont encore rebondir, de nouvelles découvertes viennent d’arriver et je remercie Hélène, car mon arbre s’enrichit.


Arrêt sur la branche de Rose Deleurye

Le billet intitulé Where in Marseille me rappelle que cette branche est restée longtemps bloquée au 19e siècle, ne pouvant trouver le chemin pour remonter sur Auguste Deleurye. Mon sosa 102 travaillait comme layetier, il était encore vivant en 1843, témoin de la naissance de Rose, mon arrière-grand-mère.

Cet article s’achève sur un post-scriptum pour rebondir :

Quelques minutes après avoir publié cette page juste avant minuit, j’ai eu une belle surprise. Selma m’envoie l’acte de mariage de Rose Deleurye qui me permet d’ajouter une génération.

Un cousinage sympa

J’ai eu l’occasion de séjourner à Marseille quatre mois plus tard et je me réjouissais de rencontrer un fameux généablogueur. Pour préparer mes recherches, je me penche sur les parents d’Auguste dont j’avais réussi à trouver l’acte de naissance le 6 avril 1789. Leur mariage indique que Louis Nicolas, marchand pelletier originaire de Paris, est veuf.

Et voilà que, du côté maternel, je découvre à point nommé un cousinage avec Tom que je devais voir. Il a dressé l’arbre ascendant de la famille Bouis, des hommes travaillant en mer comme patrons-pêcheurs ; Marseille se révèle riche de tant d’archives notariales bien conservées.

 

Une famille étonnante

J’ai lancé des recherches sur ce patronyme Deleurye, rare dans le sud et souvent écrit selon différentes versions dans le nord.

Mon ancêtre arrive de Paris en 1777. Son acte de mariage dit qu’il est le fils de Louis Etienne et d’Anne Jeanne Paulin.

En janvier 2016, j’acquiers un ouvrage sur les musiciens de la famille Paulin. L’auteur cite ses sources. Tout cela me paraît trop extraordinaire, alors je prends le temps de digérer les informations. Plusieurs mois s’écoulent.

 

Le scoop

Le temps passe; en juillet 2023,  je veux écrire une série d’articles pour mettre cette famille au clair. Je consulte le site Familles parisiennes qui numérise beaucoup de registres, ensuite des indexeurs partagent un travail formidable.

C’est alors qu’apparaît Marie Angélique Victoire, fille de Nicolas Louis Deleurye avec sa première épouse. Personne ne connaissait l’existence de cette enfant dont il s’est désintéressé. Je suppose qu’il n’en a pas parlé à sa femme marseillaise. J’ai pu retrouver quelques traces de sa descendance.

Je décide alors que cette série d’articles constituera le ChallengeAZ 2023 « des Ancêtres inattendus ». Je devrais pouvoir écrire 26 billets tout au long du mois de novembre.

 

Rédiger un tel challenge suscite évidemment de nouvelles découvertes. Les participants constatent cela : plus on cherche, plus on se documente, plus on trouve d’histoires dans nos familles.

 

J’ai continué à ajouter deux articles sur une tante et des cousins auxquels je pourrais donner une suite, car leurs existences apparaissent intéressantes et inattendues.

 

And now

L’événement ChallengeAz attire des lecteurs fidèles qui peuvent devenir des amis. Hélène m’a dit que ses ancêtres parisiens pouvaient être des voisins des miens. Elle m’a proposé de commander des cotes lorsqu’elle se rendrait aux Archives Nationales, et elle vient de m’envoyer deux contrats de mariage qui me font gagner de nouveaux ancêtres.

 

Je peux compléter le maillon manquant entre Nicolas Louis et son grand-père François en ajoutant François Deleurye, époux d’Anne Claude Langlois, dont j’ignorais les prénoms.

 

François Deleurye est chirurgien major de l’amirauté de Dieppe, en 1733. Il s’inscrit dans cette longue lignée de chirurgiens fameux.

Beaucoup de membres de leurs familles signent ce contrat : des oncles, des tantes des cousins. Quelle bonne idée de les avoir invités, cela me réjouit de les connaître !

 

Last but not least

Le grand-père d’Anne Jeanne Paulin était maître fourbisseur d’épées. Mais je ne connaissais pas ses origines.

Le contrat de mariage de Pierre Destas m’apprend qu’il est né à Orléans où vivaient son père Jacques Destas et sa mère Jacqueline Trossard.

Je ne m’attendais pas du tout à rebondir pour de nouvelles recherches autour de la ville d’Orléans. Voilà qui pourrait suggérer un projet de voyage, car cette région ne m’est pas encore familière.