Même si on est loin d’épuiser la richesse des archives en
ligne, il faut se rendre aux archives lorsque l'on a la possibilité de se déplacer.
Mon arbre marseillais, je vous l’ai présenté tel que je le
connaissais au printemps 2015 (Where in Marseille). Ce mois-ci, ayant le projet
de passer une semaine à Marseille, j’ai préparé à l’aide des données en ligne
la liste des points à chercher. En quelques jours, mon arbre s’est agrandi
de plusieurs branches. Cette forêt-là comportait 425 personnes en juin, 510 début octobre et
557 au retour des archives.
Voilà le travail :
- Une découverte époustouflante sur les Deleurye que je raconterai plus tard. C’était une branche qui bloquait sérieusement. Je suis encore toute éberluée de ce que j’ai trouvé.
- Un cousinage avec … Sacrés Ancêtres qui me plait beaucoup.
- Des forêts d’arbres qui s’étendent dans les Bouches-du-Rhône autour de Marseille.
Mes recherches ont porté sur des contrats de mariage
recueillis aux Archives Départementales_ AD13.
Je vais maintenant prendre le temps de lire les documents des XVIII
et XVIIe siècles que j’ai collectés.
Aux Archives Municipales de Marseille, il est facile de consulter l’état-civil du XXe. J'ai ainsi pu comprendre
les relations dans la famille de mes arrières grands-parents en lisant des
actes concernant des oncles dont la trace avait été effacée. J’ai aussi retrouvé des cousins qui ont consolidé
des réseaux de solidarité puisqu’ils se retrouvent émigrés à Marseille, témoins
d’actes à la fin du XIXe.
Cette semaine là, pour un peu, il ne me restait plus le
temps d’aller sur le Vieux Port pour voir la mer.
C'est sûr, les archives en ligne font bien avancer les recherches, mais il arrive toujours un moment où on bloque, en amont ou en aval. Un petit tour aux Archives départementales (en France), de l'Etat (en Belgique) s'impose alors, histoire de donner un petit coup de pouce à une branche qui, tout à coup, se remet à grandir, bourgeonner et fleurir. Bonnes recherches !
RépondreSupprimerMerci pour ce commentaire. Une visite aux Archives fait entrer la réalité de la vie et prospérer notre généalogie. On revient avec plein d'histoires :le contact avec les registres, les attentions du personnel et les surprises qui jaillissent souvent imprévues.
RépondreSupprimerLa nouvelle technologie d'information a quand même ses limites. Sinon, je suis découragée rien qu'en voyant l'épaisseur de ce document, contrairement à vous ! C'est vrai que la généalogie n'est pas faite pour tout le monde.
RépondreSupprimerVoir arriver un carton d'archive contenant un énorme registre du XVIIe siècle est un moment excitant. Imaginer qu'on est peut-être la première à l'ouvrir depuis 400 ans, tourner les pages délicatement, se salir les doigts, éternuer de poussière ensuite avec un peu de chance et beaucoup de recherches préalables, trouver le nom des ancêtres, en découvrir d'autres,c'est émouvant.
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