Lorsqu’on essaye de
raconter notre généalogie, on doit souvent répondre à la question :
"Jusqu'où remontez-vous ?"
Nous disposons des registres BMS jusqu’au XVIIème siècle; c’est
assez facile car beaucoup d’archives départementales et municipales sont en
ligne.
Heureux ceux qui peuvent consulter intégralement ces registres sans constater de lacunes.
C’est un bonheur de tourner délicatement les pages de ces
livres poussiéreux et fragiles et de reconnaître les noms familiers.
Les archives des notaires, en série E aux AD, nous donnent
accès à beaucoup d’informations pour reconstituer les familles en découvrir les
actes passés tout au long de leur vie. Ces documents permettent d’aborder le XVIème
siècle lorsqu’on a une certaine pratique de la paléographie.
J’ai trouvé le registre ci-dessous aux AD du Var, sous la cote 3
E 14 502, dans l’étude de Maître Pourcelly, qui exerçait comme notaire à Saint-Julien, un bourg provençal, en 1771.
Le notaire a pensé
bien faire en le couvrant avec une partition de plain-chant. C’était une grosse
bêtise d’utiliser un parchemin ancien ! On peut se demander depuis quelle
année cette page, n’étant plus utilisée à l’église, se trouvait dans l’étude du
notaire. Avait-il d’autres pages aussi précieuses à sa disposition ? Quel sacrilège !
Néanmoins, on peut considérer ce document comme fort rare, même si son usage a
été détourné, c’est le seul qui ait ainsi traversé les siècles. Il témoigne que l’on chantait des chants grégoriens
dans notre église romane, il serait intéressant de le dater.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour le commentaire que vous laisserez !