Nous roulons vers le nord, à droite le Vésuve domine
longtemps, il est endormi mais il en impose.
Cette année, nous ne nous attarderons pas sur la côte amalfitaine,
nous n’irons pas dans l’île de Procida ; c’est frustrant mais il faut rouler pour
rentrer chez nous.
Au XVIe siècle l’Italie n’existait pas encore.
Mon ancêtre à la XIII
génération, Giovanni Angelo MAI est né
dans le royaume de Naples en 1541.
Il a quitté son pays pour s’installer à Giglio. On lui
connait trois fils : Giuliano (sosa 2084) né en 1566, Raffaello, et Girolamo
recensé en 1570 à Giglio.
C’est mon ancêtre le plus méridional, dont je connais l’existence
avec certitude. Il a certainement d’autres descendants dans le monde. Entre lui
et moi : 1000 km, chacun de nous se tenant aux extrêmes de la géographie
et du temps.
Je suppose que la famille MAI devait habiter dans un port du
golfe de Naples. Quelle rencontre l’a décidé à partir pour l’île du
Giglio ?
Les hommes étaient peut-être matelots, pêcheurs, pêcheurs de
corail ; Giovanni Angelo avait envie d’un métier moins périlleux.
Quelle fut sa vie sous le Vésuve ? Ce volcan faisait-il
partie de son paysage familier, lui a-t-il manqué ?GioAngelo est une feuille de mon arbre qui a poussé sur les cendres du Vésuve.
Je suis heureuse de penser à cet ancêtre.
Billet de rentrée bien sympathique dans la façon d'évoquer un de ses ancêtres,lointain dans le temps mais assez proche par la pensée.
RépondreSupprimerFanny-Nésida
Oui,c'est ce que j'essaye de faire me rapprocher des anciens un à un. Merci pour vos commentaires.
RépondreSupprimer