Les passagers des transatlantiques venant d’Europe
débarquaient dans le port de Buenos Aires.
On peut lire leurs noms sur les
registres qui ont été numérisés par Centro de Estudios Migratorios Latinoamericanos http://cemla.com
Les patronymes sont accessibles à cette adresse : /http://cemla.com/buscador/
Les patronymes sont accessibles à cette adresse : /http://cemla.com/buscador/
Je n’ai pas répertorié tous ceux qui portent des patronymes
figurant dans mon arbre méditerranéen. Il serait d'ailleurs impossible de prouver la
parenté exacte.
Ici à Buenos Aires, je pense à ces hommes, à ces familles, qui ont choisi l’aventure
de l’émigration.
Entre 1880 et 1910, plus
de quatre millions d'individus entrèrent en
Argentine. Ils s’installaient dans ce quartier de la Boca, près du port. Ils retrouvaient des
connaissances. Les Italiens se regroupaient par quartiers : les Génois,
ceux des Pouilles, les Piémontais... Les hommes cherchaient du travail et construisaient
des maisons de bois et de tôle ondulée qu’ils peignaient de couleurs vives avec
la peinture des bateaux. Un « conventillo » se composait de plusieurs
pièces, une par famille, la cuisine était commune. Peu à peu, le confort
arrivait, à mesure que la famille s’enrichissait en travaillant.
Les Argentins nous confient spontanément que leurs ancêtres
étaient Italiens, Espagnols... Ils affirment qu’actuellement leur pays ignore le
racisme. Ce serait rassurant de les croire, mais pensons au peuple des Indiens natifs dont il reste si peu de descendants.
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