Dispersés, Inaam
Kachachi, ed. Gallimard, 2016, 272 p.
Ils sont dispersés à travers le monde les membres de la famille de Wardiya. Elle-même, à l’âge de 84 ans, s’est résignée à quitter son pays, l’Irak. Elle arrive en France où elle retrouve sa nièce. Une complicité se noue avec son petit neveu adolescent. Iskandar porte le même prénom que beaucoup de parents qu’il ne connait pas, il tente de reconstituer cette famille dispersée dont il ne comprend pas les racines. Passionné d’informatique, il a l’idée de constituer un cimetière virtuel qui rassemblerait les membres décédés et éparpillés loin des sépultures qui les attendaient traditionnellement.
Car la guerre sépare et détruit
ce que la mauvaise politique avait déjà ruiné dans ce merveilleux pays des mille
et une nuits.
Wardiya a un parcours remarquable. Médecin gynécologue, elle jouit d’une grande estime car elle a aidé tant de femmes, elle a fait naître tant d’enfants, elle s’est employée à moderniser l’hôpital que l’on voit vivre au fil de ses récits.
Wardiya a un parcours remarquable. Médecin gynécologue, elle jouit d’une grande estime car elle a aidé tant de femmes, elle a fait naître tant d’enfants, elle s’est employée à moderniser l’hôpital que l’on voit vivre au fil de ses récits.
Dans ce roman, la naissance et la
mort s’entrecroisent dans les souvenirs. La vieille dame raconte et transmet au
jeune homme la force et la faiblesse de ceux qui vivent en exil.
Ce récit plein de nostalgie, cependant tout
en douceur, nous montre la désolation de ce peuple d'Irak qui a connu une époque
où chrétiens et chiites vivaient en bon voisinage, s’invitant et travaillant
ensemble. Lorsque le vent a tourné, c’est la ruine de tous les espoirs.
Que ferions-nous : émigrer comme les enfants de Wardiya ou rester jusqu’à la limite de l’insoutenable comme elle qui a continué à soigner les femmes avant d’accepter de vivre en exil parmi des immigrés à Paris ?
Parlons généalogie avec les adolescents qui peuvent nous surprendre en l’organisant de manière originale …
Que ferions-nous : émigrer comme les enfants de Wardiya ou rester jusqu’à la limite de l’insoutenable comme elle qui a continué à soigner les femmes avant d’accepter de vivre en exil parmi des immigrés à Paris ?
Parlons généalogie avec les adolescents qui peuvent nous surprendre en l’organisant de manière originale …
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci pour le commentaire que vous laisserez !
Si vous voulez mentionner votre prénom ou alias, je pourrai reconnaitre ceux qui s'affichent comme anonyme.