Du même auteur, Joseph Piégay, je
possède « Au Moyen-Age entre Durance et Verdon » paru en 2004. Je viens aussi d’acquérir un
passionnant petit ouvrage sur la toponymie qui m’incite à programmer des
promenades à Vinon où vivait l’auteur.
C’est donc avec un grand intérêt que j’ai ouvert ce livre «Les mulets du sel » sans me douter qu'il m’apprendrait une histoire inattendue sur mes ancêtres.
C’est donc avec un grand intérêt que j’ai ouvert ce livre «Les mulets du sel » sans me douter qu'il m’apprendrait une histoire inattendue sur mes ancêtres.
Dès la première page du récit, nous
sommes en 1710 à Saint-Julien,
l’action se passe à l’auberge. Autant dire exactement dans notre maison !
L’auberge, il n’y en a qu’une, quant à l’aubergiste, je le reconnais vite, c’est Joseph
Audibert (sosa 344). Même
s’il est cité sous un surnom « Masseau » que je découvre, ceci ne
m’étonne guère. Prononcez-le Maceou,
et il m’évoque son grand-père Marcel Audibert (le Berger venu de Blieux)
Françoise Gaillardon(e) (sosa 345), sa femme, a un rôle actif ce jour-là, elle n’est jamais désignée comme aubergiste, mais
c’est évidemment sa profession.
Il paraît que ces hôtes avaient
pour les aider une jeune servante ainsi qu’un cuisinier et un mitron.
J’aimerais bien connaître leurs noms. Je n’avais pas pensé que la dimension de
l’auberge les pousse à employer du personnel. J’imaginais Joseph recevant ses hôtes
dans notre salle à manger et Françoise préparant la soupe dans la souillarde à côté.
l'arrière cuisine de l'auberge |
Le récit propose un menu plus appétissant,
en changeant de catégorie l’établissement acquiert des étoiles. Sentez-vous les
fumets des daubes et des civets arriver jusqu’à nous ?
Nous sommes le 8 septembre 1710, traditionnellement Notre Dame de Septembre est
un jour de fête pour le bourg.
Les habitants se réjouissent,
j’ai essayé de rencontrer quatorze de mes ancêtres présents ce jour-là dans le
billet précédent. Les voyez-vous danser la farandole ?
Cependant, ce qui se passe dans la
salle de l’auberge va avoir des conséquences terribles. Deux hommes prisonniers,
sous la garde de brigadiers, font halte dans la fraîcheur de la maison, pendant que leurs mulets se reposent à l'écurie. Ils
doivent être conduits aux prisons d’Aix ; ils risquent gros, car ils sont
accusés de faire de la contrebande du sel.
Discrètement, l’un d’eux tend une
bourse contenant 28 écus à Françoise Gaillardon. Elle sera plus en sûreté cachée ici, il
est préférable que ce ne soit pas une preuve à charge impliquant les faux sauniers et
leurs comparses.
Mais voilà les hôtes compromis, la suite de cette histoire nous montrera qu'ils sont du côté des muletiers.
Quelle émotion de trouver des ancêtres, héros d'un roman !
RépondreSupprimerQui sait, la maison recèle peut-être encore des trésors que vous ignorez ?
Sans doute, mais il est nécessaire d'avoir les bonnes clefs pour ouvrir les portes ! Merci pour ta visite ici.
RépondreSupprimerPassionnant ! Il fallait effectivement absolument lire ce livre. Vivement la suite...
RépondreSupprimerTon histoire nous tient en haleine … C'est captivant !
RépondreSupprimerGénial ! Un Roman dont les ancêtres sont les protagonistes ! Il a l'ai bien intéressant ce livre ! Merci de nous le faire partager!
RépondreSupprimerQuelle histoire, quelle émotion a dû être la tienne en lisant ce livre :) On attend la suite
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