Je suis allée aux AD du Puy-de-Dôme. Clermont-Ferrand est à 165 km de chez moi. C’était la deuxième fois que je me rendais dans ces
archives. Cette fois-ci, la récolte a été modeste, la
plupart des registres ne contenaient pas les actes dont j’avais les références.
L’un était remplacé par un récépissé de prêt bien signé, mais il n’est jamais
revenu depuis 50 ans.
A 16 h 40, le chef de salle annonce que nous devons rendre
les documents, puisque la fermeture est prévue à 16 h 45. Juste à ce moment-là, je trouve le contrat de mariage dans une
liasse notariale commandée à l’intuition, car si je connaissais la date, 1634, je ne savais pas le nom du notaire. Celui que
j’espérais fut le bon. Par chance le contrat comptait peu de pages que j’ai
photographiées avec soin et grande hâte pour ne pas me retrouver la dernière
avant que les portes ne ferment.
De retour à Lyon, je transcris ce contrat … Il me fait
découvrir le nom des pères des époux. Je ne pensais pas pouvoir ajouter quelques feuilles à cette branche ancienne de papetiers ambertois.
Si l'on ne trouve pas toujours ce que l'on cherche dans les archives, on récolte souvent des pages précieuses.
Si l'on ne trouve pas toujours ce que l'on cherche dans les archives, on récolte souvent des pages précieuses.