Personne dans ma famille n’imaginait que l’on pourrait
trouver cet aïeul mythique, ce marin venu on ne sait d’où.
Voyez tout ce que je
peux vous raconter aujourd’hui de mon sosa 32.
Ignazio est né sur l'île du Giglio le 10 juillet 1746.
Cette année là, ses parents Carlo Bancala (27 ans) et Maria Preziani
(25 ans) ont perdu leur fils aîné, Athanasio Fortunato mort en février, il leur
reste Paolo qui a deux ans.
Ils auront encore deux enfants : Lucia en 1750 et
Andrea en 1753.
Le père Carlo meurt le 4 mai 1773.
Ignazio se marie, à Saint-Tropez, le 10 juillet, 1775, avec Élisabeth
Apollonie Sevise.
Ignazio est parti depuis vingt jours, en voyage en
Méditerranée, lorsque Félix Ignace son fils naît le 22 avril 1776.
Les registres 4P58 consultés aux Archives de la marine à Toulon,
nous apprennent qu’entre 1776 et 1787, il navigue en caravane au Levant.
Le 18 mars 1777 il est à Alexandrie. Il repart le 24 mai. Le 19 septembre il est en Italie.
L'attaque du corsaire anglais
L'équipage prend part à l’attaque d’un corsaire anglais.
L’exploit des marins victorieux est relaté ici :
source : Mercure de France, en date du 31 août 1779 (p.213) google books
Veuf, Ignazio épouse Clara Ricard le 4 mai1783.
Il déclare la naissance de son fils Tropez Ignace, le 31 mai de l’année suivante1784. Il ne sait pas écrire.
Il déclare la naissance de son fils Tropez Ignace, le 31 mai de l’année suivante1784. Il ne sait pas écrire.
Il continue à naviguer au Levant : sur la frégate la Mignonne,
sur la frégate l’Iris, sur la flûte la Syrène. Il faudrait consulter les
registres des années suivantes pour avoir le détail de ses voyages .
La frégate La Mignonne vers 1780 |
Ignazio meurt en 1805, à Saint-Tropez, à l’âge de 59 ans.
Ses fils ne sont pas auprès de lui, il a dû les croire disparus, ils sont prisonniers des Anglais à la suite de la bataille de Trafalgar
Ses fils ne sont pas auprès de lui, il a dû les croire disparus, ils sont prisonniers des Anglais à la suite de la bataille de Trafalgar
Très bel article, très fouillé. C'est génial d'en savoir autant sur un ancêtre qui pourtant n'a pas dû être facile à suivre à la trace. Mes félicitations.
RépondreSupprimerThomas de Sacrés Ancêtres!
Belles recherches, ça a toujours une saveur particulière de retracer l'histoire d'un marin... merci de partager !
RépondreSupprimer