Cien años de soledad, Gabriel Garcia Marquez, 1967, ed. Points, 437 p.
Ainsi que tout voyageur partant en Colombie,
j'ai mis dans mon sac ce livre du plus célèbre auteur Colombien. Gabriel Garcia Marquez
est un héros dans son pays.
J’apprécie ce roman davantage que lors de mon premier voyage en Amérique du Sud. En effet, il y a pour chaque livre un moment privilégié
où il vous touche intensément.
Je relis donc cette histoire comme
une passionnée de généalogie, ce que je n’étais pas autrefois. J’ai pourtant
retrouvé cet arbre dans mon vieux livre.
Entre nous, je ne voudrais pas être le généalogiste de cette famille compliquée que l’on voit vivre sur six générations pendant 100 ans.
Entre nous, je ne voudrais pas être le généalogiste de cette famille compliquée que l’on voit vivre sur six générations pendant 100 ans.
José Arcadio Buendia est le
fondateur de Macondo, village sans rue, entre montagne et forêt vierge, coupé
du monde. La solitude apparait le dénominateur commun de tous les personnages.
« Le temps ne passe pas, il tourne en rond » Les événements se répètent et le village ne reste pas longtemps préservé des troubles, épidémies, amnésie, guerre, exploitation bananière puis décadence.
Ursula sa femme, qui a toute mon
admiration, vivra cent ans. Ils ont trois enfants : José Arcadio,
Aureliano et Amaranta. En Colombie l’usage est de donner le nom du père au fils
aîné, il y aura cinq Jose Arcadio. Aureliano est le père de dix sept Aureliano
de mères différentes. Les prénoms des filles sont aussi réattribués aux bébés des générations suivantes.
Les enfants qui vivent dans la famille Buendia ignorent souvent qui sont leurs
géniteurs, d’où complications, incestes, et malédictions.
« Il n'y avait, dans le cœur d'un Buendia, nul mystère qu'elle ne
pût pénétrer, dans la mesure où un siècle de cartes et d'expérience lui avait
appris que l'histoire de la famille n'était qu'un eng renage d'inévitables
répétitions, une roue tournante qui aurait continué à faire des tours jusqu'à
l'éternité, n'eût été l'usure progressive et irrémédiable de son axe. » dit
Pilar. Cette voyante qui a initié plusieurs hommes se trouve être mère et grand-mère de beaucoup de leurs
enfants qu’elle a apportés à Ursula.
Le réalisme magique de cette épopée peut apparaître
déroutant, je vous conseille de vous laisser porter par l’écriture luxuriante
sans porter de jugement sur la folie de cette famille.
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