Hélène, Elaine, Helaine _ Capon, Caponne,
Capoune
(Sosa 1401)
Elle est longtemps restée mystérieuse Hélène Capon, et son
prénom me touche.
Alors qu’elle a vécu trente sept ans dans
le Var, à Saint-Julien, elle a réussi à nous cacher ses trois actes BMS dans
les archives 04 des Alpes de Haute Provence, dans des bourgs où je n’aurais pas pensé
la chercher.
Voici ses trois actes Baptême, Mariage, Sépulture,
néanmoins
passionnants, mais qui résument si peu de la vie de mon ancêtre.
Naissance
Sa famille habite à Valensole lorsque naît Hélène Caponne, le
10 avril 1651. Honoré Capon est jardinier. La mère, Catherine Arnaud, donne
ensuite trois sœurs à Hélène : Marie, Jeanne et Marguerite.
Mariage
Mariage
A l’âge de vingt quatre ans, Hélène épouse
Claude Aymar. Rien n’explique la raison
pour laquelle leur mariage a été célébré à Manosque. Ce mariage a fait l'objet du billet précédent.
Le couple vit à Saint-Julien où
naissent leurs onze enfants.
Décès
En 1712, Hélène a soixante et un ans. Elle se trouve dans la maison de Maximin, son fils qui habite à Gréoux. Marguerite, sa
belle-fille vient d’accoucher, leur petit Claude est né le 30 décembre.
Le 4 janvier, notre grand-mère s’éteint,
elle est enterrée à Gréoux.
"Hélène Capon femme de Claude Aymar du lieu de St-Julien estant venue icy pour les couches de sa belle fille, agée environ de soixante ans après avoir receu les sacremens pendant sa maladie est morte le 4e de janvier de l'année 1713 et elle a esté enterrée le lendemain dans le cimetierre de cette parroisse"
L'église de Gréoux |
Il me
semble, en feuilletant les pages de ce registre, que plusieurs personnes sont
mortes de maladie à cette époque. Le curé de Gréoux emploie la même formule dans tous les actes
de décès.
Nous apprendrons cependant dans un prochain billet à rester prudent et à ne pas prendre à la lettre ce qui est inscrit dans les registres de sépulture.
Nous apprendrons cependant dans un prochain billet à rester prudent et à ne pas prendre à la lettre ce qui est inscrit dans les registres de sépulture.
Gréoux |
Claude Aymar reste veuf pendant sept ans. Lui qui, en 1688, pensait qu’il allait mourir lorsque j’ai écrit le RDVAncestral, il est encore bien plus vaillant qu’il ne croit.
Effectivement, 3 actes pour une vie, mais onze enfants ! On imagine une vie bien remplie, faite de bonheurs et de chagrins comme beaucoup de nos ancêtres, mais tu nous en diras certainement un peu plus....
RépondreSupprimerLa vie des femmes d'autrefois m'interpelle. J'essaye souvent de marcher aux côtés d'Hélène sur la route de Gréoux, elle se hâtait pour assister sa belle-fille qui allait accoucher. Allait-elle à pied ou avec une mule ?
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