- Puisque nous sommes réunis en ce 25 décembre, c’est l’occasion de vous parler de Noël Camoin, notre ancêtre dont je viens de faire la connaissance, à la suite de mon ChallengeAZ qui nous a emmené à Marseille.
Nouelly |
- L’an passé, tu nous avais raconté le sosa Noël de notre arbre.
https://www.briqueloup.fr/2019/12/il-sappelle-noel.html
- Alors, cette année, j’ai eu la surprise de découvrir un Noël dans ma branche marseillaise. C’est votre sosa n°205244, pour moi n° 74172.
- Tu disais pourtant qu’il n’y avait aucune
personne portant ce prénom dans ta généalogie ?
- Et bien il y a quelques jours, une amie de mon groupe FB « Généalogie en Provence » a posté ce testament déposé par Noël Camoin.
J'ai pensé que ses descendants avaient
bien de la chance de connaître un tel document. Elle m’a répondu que cet homme
était probablement aussi mon ancêtre, puisque beaucoup de Marseillais le
retrouvent dans leur généalogie.
J’ai vérifié mon arbre et je l’ai comparé avec leurs grandes généalogies qui s'étendent si loin. Eurêka ! Ce très vieux grand-père est aussi le mien, si on remonte à la génération XVII.
- Que sais-tu donc de lui ?
- Noël Camoin vivait au XVe siècle. Son
père Jean Camoin est connu à Marseille comme fondateur du village des Camoins.
- Un patriarche ! Comme celui des Olives ?
- Écoutons ces paroles de notre Noël
Camoin, le 17 juillet 1468.
« Moi,
Noël CAMOIN, travailleur de cette ville de Marseille, sain d’esprit, bien que
je sois détenu dans mon lit par la peste, je fais mon dernier testament
nuncupatif. »
Il ne doit pas être bien vieux,
Jeanne qu’il a épousée trois ans auparavant est déjà morte. Elle lui a laissé
un petit garçon, Michel âgé de deux ans.
- Oh, c’est émouvant !
- Il organise d’abord ses funérailles « Je
souhaite que mon corps soit inhumé dans l'église des Frères Prêcheurs de cette
ville, dans la tombe où a été ensevelie Jeanne ma feue épouse. Je veux que mon
corps soit accompagné à sa sépulture par quatre cierges d'une livre, mais je
laisse mes funérailles aux bons soins de mes héritiers. »
Sa mère se trouve près de lui. « Je lègue à dame Jeanne CAMOIN ma mère pour tous ses soins 20 florins ». Peut-être est-ce elle qui s’occupe de Michel, son « fils bien aimé », son héritier universel.
- Tu as appris tous ces détails dans son
testament ?
Il est écrit en latin, j’ai trouvé une partie
de la transcription des trois pages sur Geneanet.
A chacun de ses trois frères, Pierre, Bérengier
et Jean qui est le tuteur de Michel, il
fait des dons, argent et vêtements. Ses deux sœurs,
Guillelme et Douce ont dû être dotées auparavant, car il ne les mentionne
pas.
- Elle est bien triste ton histoire, pourtant tu sembles heureuse de la raconter.
- Oui ! La généalogie nous réserve des surprises : des joies et des larmes chez nos ancêtres.
Descendants de Jean Camoin |
Je lance un appel aux innombrables descendants de Jean Camoin (père de Noël) qui m'ont aidée à rassembler l'histoire de sa famille, soyons cousins !
(à suivre)