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2021-08-13

Un parrain bien utile

Marie Nogier, c’est le nom de la grand-mère que papa aimait tant. La douceur de ce patronyme me touche.

Cette branche vivait à Mayres, au bord de l’Ardèche, dans le sud du Vivarais. 

L'Ardèche

L’arbre de Marie ne remonte pas bien haut : le père Jean, le grand-père Jacques, l’arrière-grand-père Jean Pierre. Cette lignée de modestes laboureurs possédait des châtaigniers, des arbres fruitiers et quelques outils pour travailler une terre pauvre sur laquelle ils élevaient des terrasses pour gagner de l’espace et nourrir leur famille.

 


Lorsqu’ils n’ont pas signé de contrat ni de testament, comment identifier leurs ancêtres dans un village où ce nom est si répandu ?

Pour corser les recherches, parmi les Nogier, certains sont enregistrés avec la variante Nougier.

C’est le cas de Jacques (sosa 44). Il avait 29 ans, en 1805 lorsqu’il a épousé Catherine Ithier. On apprend que son père est Jean Pierre Nogier ou Nougier.

 

Exploiter les indices

 

Le parrain

Je n’ai pas trouvé son acte de naissance, mais celui de son frère Joseph de neuf ans son aîné apporte un indice qui se révèle important. Celui-ci a pour parrain « Etienne Nogier son frère paternel ».

Cette information, je ne l’ai pas exploitée immédiatement, car Etienne m’était inconnu. Plus tard, l’abonnement au site de la SAGA (société des amateurs de généalogie ardéchoise) m’a permis de lancer une recherche sur ce parrain. Un prénom moins banal est un avantage pour le généalogiste. Ainsi, il a été facile d’arriver sur la page de son mariage.

Par chance, car ce n’est pas automatique, l’identité des parents d’Etienne est indiquée dans l’acte. Il est le fils de Jean Pierre Nogier et de Marianne Estienne.

On peut se demander s’il s’agit bien notre Jean Pierre. Il se serait alors marié deux fois. J’ignorais qu’il était veuf. Mais il faut considérer les homonymes avec prudence avant d’affirmer que c’est la même personne.

 

Le premier mariage du père

Je vais voir le mariage de Jean Pierre Nogier et de Marianne Estienne en 1748.

Bonne surprise, ce n’est pas l’acte, mais le contrat que m’offre le génial site de la SAGA.  


Ce Jean Pierre a pour père Joseph Nogier. Tiens donc, c’est ainsi qu’il a appelé son fils Joseph. Sa mère est Anne Bonnefoy, il a donné ce prénom à sa fille Anne.

 

Les parrains font des petits

Par curiosité j’ai vérifié cette page du baptême d’Etienne fils d’Etienne.

Devinez qui est le parrain ? C’est « son oncle Joseph », le filleul du grand-père du nouveau-né. Vous suivez ?


 

À présent, je crois posséder suffisamment d’indices concordants pour inscrire toutes ces personnes dans mon arbre et les considérer comme de la famille. 



2021-02-28

Généatique 2021, mon logiciel

« L’outil dont je ne pourrais pas me passer. » #lemoisGeneatech


Presque tous les jours, je fais une balade dans ma forêt d’ancêtres. La clef de la porte d’entrée, c’est mon logiciel préféré, j’ai nommé Généatique

(J’utilise aussi Ancestrologie)


Logiciel genealogie Geneatique


Ma forêt comporte des arbres d’espèces variées, ainsi lorsque je veux me promener j’ai le choix de la région comme de l’ambiance ancestrale, car mes enfants sont les descendants de branches bien différentes.

J’héberge aussi plusieurs généalogies, d’ailleurs assez extraordinaires, appartenant à des amis, qui cohabitent dans mon logiciel, j'aime bien les visiter aussi. 

J’ai donc dressé 34 généalogies, les unes sont de tous petits bosquets, certaines abritent des arbres en pépinière attendant des sources pour croître, d’autres rassemblent des milliers d’individus.

J’appréciais lorsque la totalité de la liste se tenait sur la page d’accueil d’une ancienne version de Généatique. Maintenant, ne figurent que les quatre dossiers ouverts récemment et je dois cliquer sur plusieurs fenêtres avant d’y accéder à l’ensemble. Sûrement, je suis trop impatiente d’entrer dans ma forêt !


Le mode multi sessions permet d’ouvrir deux généalogies en même temps. Il est utile pour les comparer. Il faudrait que je prenne le temps de greffer et d’élaguer quelques branches.

J’ai reçu Généatique 2021 qui apporte quelques surprises bienvenues. Je n’utilisais certes pas toutes les possibilités des versions précédentes qui méritent d’être redécouvertes. Voici un petit aperçu de ce qui m’inspire.


Les arbres

L’écran propose trois menus d’arbres comportant chacun deux modèles que j’ai paramétrés. Cela multiplie les présentations de la généalogie que j’aime regarder sous différents points de vue. Le choix des arbres est un des points forts de ce logiciel, il en offre une centaine.

Détacher l’arbre sur un deuxième écran

Voilà une bonne initiative qui permet un confort de travail.  

Chronologie et Chronogramme

J’aime bien les arbres chronologiques. Et j’ouvre facilement l’onglet chronogramme pour comprendre quels individus ont vécu à la même époque. On peut les situer dans une dimension historique et politique avec les événements intervenus dans la société.


Les photos

Puisque je n’avais pas placé mes albums dans le logiciel, la mise à jour 2021 n’a pas retrouvé les liens, je vais dorénavant suivre les conseils que Cécile a donnés dans sa vidéo#Geneatech pour mieux gérer les médias.

Le recensement

Je pourrais m’occuper de saisir le recensement puisque la gestion est simplifiée ; dorénavant, il apparaît sur toutes les personnes vivant à la même adresse.

Carte géographique des migrations



À partir du menu document, nous avons accès à un outil génial qui permet de suivre les déplacements des personnes. Ainsi j’ai pu visualiser la cartographie des ascendants de Marius. Il me reste à mieux paramétrer nos ancêtres italiens, car n’apparaissent ici que les villages qui ont un code postal en France.  

La carte est interactive, on peut voir les flèches des trajets ou simplement un point sur les lieux.

On peut sélectionner la période, ce qui met en évidence les migrations successives, particulièrement significatives pour cette branche qui va s’installer sur le littoral et produire des familles de marins.

On peut cliquer sur les villes, pour connaître les événements nominatifs enregistrés.  

Si on zoome, il apparaît que la localisation n’est pas très exacte, alors nous avons la possibilité d’entrer les adresses manuellement. Cela n’est pas nécessaire pour les époques anciennes, mais je devrais reprendre mon challengeAZ à Marseille, puisque je connais plus précisément les rues auxquelles j’ai consacré les billets, je sais situer les immeubles. Je pourrais passer des heures à jouer avec cette cartographie qui offre beaucoup de possibilités.

 

La sauvegarde

J’ai opté pour le transfert dans Google Drive, ce qui est rassurant pour parer à un oubli de sauvegarde.

 


En rédigeant cet article, j’ai exploré certaines possibilités de la version Généatique 2021. Je n’en exploite qu’une petite partie. Je me rends compte que je devrais bousculer mes habitudes et utiliser davantage les listes, les médias, etc.


2020-11-30

Z_bilan de A à Z

 

De A à Z, cette promenade à Marseille m’a donné l’occasion de rencontrer mes ancêtres et de me repérer dans cette ville. 


Voici un résumé des 26 articles du ChallengeAZ, réalisé avec Genially,

avec un index pour y accéder, en dernière page.


2020-11-28

Y_ timeline à Marseille



Après une description cartographique, il est temps représenter mes recherches dans l’espace-temps.

Voici une timeline réalisée avec Genially.   (La carte est interactive, cliquez sur + )

2020-11-26

W_ Where, d'où viennent-ils ?

La plupart de mes ancêtres marseillais ont une origine provençale, leurs familles vivaient dans les bourgs de l’arrière-pays de Marseille.

Cette carte, réalisée avec mon logiciel Généatique 2021, montre quelques chemins tracés par la famille de Magdeleine Decomis, au XVIIIe siècle.




En élargissant les recherches, lorsque j’aurais consulté les actes BMS, je pourrai ajouter d’autres lieux : Aubagne, Auriol, Roquevaire… avec des généalogies documentées. 

Généatique crée facilement ces cartes des migrations.

Documents sélection d’un modèle : ascendance

Sélection d’une personne (ici : Marie Nicolas)

Je n’ai coché que l’option naissance, afin de simplifier. 

Prenons le temps d'explorer le choix du fond de cartes proposées. 

Les trajets s’affichent par défaut, mais c’est ce qui me semble le plus intéressant ici.



Mais si l’on remonte le temps, on rencontre des personnes qui sont descendues de la montagne. Les garçons ont épousé des filles de Marseille, ils ont laissé leurs parents et leurs frères aînés dans leurs villages du Var, des Alpes de Haute-Provence et des Alpes-Maritimes.


Le nombre de nos aïeux de la province d’Imperia, en Ligurie, augmente au fil de mes recherches. Toutes les informations que j’ai eu la surprise de découvrir sur Geneanet ne sont pas encore vérifiées et intégrées dans ma généalogie. Cependant, je ne résiste pas à imaginer les lieux parcourus par mes ancêtres. Ce sont souvent de petites gens pas très riches, de courageux migrants cherchant une vie meilleure. 

Cela m'a plu de trouver Jean Baptiste SIMON, un marin né en 1762 à Chiappa, et tant d’autres qui sont nés dans des villages montagnards dont les noms m’enchantent. Parmi eux : 

Catherine Calvo, née à Pairola, au XVIIIe siècle.

Pierre Borrel, né à Montegrosso Pian Late, est mort en 1513 à Marseille.

Jeanne Sebilly, née à Pieve di Teco, est décédée vers 1490.

Bertone Tomaso Durbec, né à Porto Maurizio ,vers 1455.

Et encore, Jauffrey de Napoli, né à Naples, mort en 1371 à Marseille.

 

La carte ci-dessus localise les individus arrivés directement à Marseille.

En suivant ce lien : https://www.google.com/maps/d/edit?mid=1IeyJ3MxKpaX3ifd19QMkK0U9LZwpzOXs&usp=sharing

elle peut être visionnée sur Google Maps, où vous pourrez apprécier les possibilités de voir le relief géographique et de zoomer pour un voyage rapide. En cliquant sur les points que j’ai déposés dans les bourgs, apparait le nom de la personne  (il me reste à compléter le numéro sosa).

 

Voici comment j’ai procédé :

Dans mon logiciel Généatique 2021 :  Onglet Documents -> Ascendance

Choisir, parmi celles qui indiquent le lieu, une liste d’ascendance, avec un maximum de générations (j’ai choisi comme personne de départ mon Arrière-grand-mère).  

->Suivant -> on obtient la liste sous forme de tableau.

A partir de ces données, j’ai dressé un tableau Excel. Les colonnes Ville _ Code sont indispensables.

 


J’importe le tableau Excel dans Google My Maps.

J’ai dû réajuster au cas par cas le code de la ville, parfois Google accepte le code postal, d’autres fois le code INSEE, allez comprendre !

Pour les villes en Italie, je les ai déposées manuellement avec le repère dont on peut choisir la couleur.

Parmi les fonds de carte, le plus lisible est le moins chargé, mais c'est selon le goût de chacun.

Il faut rendre la carte en mode public pour avoir la possibilité de l’intégrer à mon site.  

Regardez ! elle devient interactive : zoom avec la roulette, déplacement, et clic sur le repère, etc.



Bien sûr, ceci est l’état de mes recherches, cette carte contiendra d’autres lieux, lorsque plusieurs branches seront vérifiées avec des sources sûres.  

 

2020-11-24

U_Utiles

 


Intéressons-nous aux professions rencontrées au cours des récits précédents ! En voici quelques-unes concernant mes ancêtres, leurs fils ou leurs frères. Je me suis limitée à ceux qui exerçaient à Marseille, laissant pour d’autres récits ceux qui vivaient à l’intérieur de la Provence.

À quoi étaient-ils utiles ?

 



La plupart sont issus de familles de jardiniers, ils cultivaient des légumes, des fruits, des plantes d’ornement pour les parcs des bastides dans lesquelles ils vivaient. Les horticulteurs soignaient les arbustes décoratifs, les fleurs pour les bouquets… Les valets s’occupaient du service des maisons des bastidans.

Les ménagers défrichaient, labouraient, semaient les terres qu’ils possédaient, ils faisaient vivre leur famille et vendaient le surplus de leurs récoltes.

Les marins transportaient des marchandises et des passagers. Le capitaine assurait l’arrivée du bateau à bon port.  

Les pêcheurs tiraient les filets pour rapporter des poissons frais sur le marché du quai. Ils nourrissaient et régalaient la population. Les patrons-pêcheurs possédaient leur barque, certains faisaient office de Prud’hommes pour organiser la pratique de la pêche dans les eaux de Marseille.

Les cordiers fabriquaient les cordages, essentiels à la marine à voile et aux filets des pêcheurs.

Les layetiers confectionnaient les caissettes pour transporter les marchandises.

Pour régaler avec le pain quotidien, les boulangers et les boulangères accueillaient avec le sourire, les fourniers s’activaient au four, les meuniers au moulin.

Les forgerons domptaient le feu pour créer des outils en métal.

Les nourriguiers guidaient les troupeaux de moutons vers les meilleurs pâturages.  

Je n'ai pas encore raconté l’étonnant parcours d’un marchand-pelletier qui préparait les peaux et vendait la fourrure.  

 

Les femmes ne sont guère mentionnées, mais aucune ne demeurait oisive. Elles mettaient au monde, puis élevaient leurs nombreux enfants, elles cuisinaient, elles géraient la maison, certaines travaillaient aussi en dehors.

Blanchisseuses et repasseuses s’occupaient du linge, elles le lavaient et lui donnaient une belle apparence pour que tout le monde soit beau.

Les tailleuses confectionnaient les vêtements, les couturières cousaient, brodaient pour habiller la famille et les clients.

Les épicières revendaient les produits alimentaires variés.

 

Savez-vous ce qu’est une regrattière ? Celle qui fait le commerce de regrat, des denrées de seconde main.

Je me pose bien d’autres questions sur la réalité de ces activités. Je n'ose aborder celle-ci qui me taraude.

Dans quelle mesure un maître-canonnier est-il utile ?

 

Ce recensement porte sur l’état de mes recherches. J'évite de recopier sans vérifier, cependant j’ai trouvé plusieurs pistes à explorer sur des généalogies publiées chez Géneanet. Cette liste devrait s'étoffer et s'enrichir de nouveaux métiers ancestraux.

 

 Pour vous être utile, à mon tour,  voici comment j’ai procédé :

2020-08-28

Aucun acte !

Joseph Marcel Fave (sosa 84) n’est pas un inconnu. 

Mais au bout de treize ans de recherches, je n’ai trouvé ni son acte de naissance, ni son acte de mariage, ni son acte de décès, ni son testament.


Je pense à lui et à ses aïeux lorsque nous allons à Barjols. Il était cordonnier en 1796. Barjols est une cité célèbre pour ses fontaines, l’eau a permis de faire fonctionner des tanneries. Marcel, portant le prénom préféré dans ce bourg et travaillant le cuir, apparaît comme l'ancêtre typique de ce lieu.

Barjols, Var

1820

Son nom m’a été révélé lors du mariage de son fils Joseph Marcel, « fils majeur de feu sieur Joseph Marcel Fave ». Il est donc mort avant le 24 avril 1820.

Le maire de Saint-Julien a bien reçu ce jour-là les extraits des actes de décès de « feu Sieur Joseph Marcel Fave et feuë Demoiselle Magdeleine Bagarry, père et mère de l’époux ». 

1804

Magdeleine, sa jeune épouse, est morte le 15 juin 1804, elle a eu le temps de déposer son testament un mois auparavant. Sa petite Marie Magdeleine Joséphine l’avait précédée dans la tombe en 1802. Joseph Marcel est alors resté veuf avec leurs trois jeunes enfants ; son fils aîné avait huit ans, Virginie six ans et Marie Anne quatre ans. Il devait être bien amoureux de sa femme pour donner son prénom à leurs trois filles.

Anne Simon, la mère de Magdeleine, que l’on sait très présente, a dû s’occuper de ses petits-enfants puisqu’il ne s’est pas remarié.

J’ai donc cherché le décès de Joseph Marcel entre 1804 et 1820. N’ayant pas pensé à me simplifier cette enquête et j’ai regardé les tables contenues à la fin de chaque année dans les gros registres des actes en ligne.

Je n’ai rien trouvé ! Enfin si, j’ai pu rectifier une grosse confusion concernant Anne Simon (dont je vous parlerai prochainement) et ajouter quelques personnes sur Barjols.

Il aurait été indispensable de voir leur acte de mariage pour remonter cette branche de nos ancêtres.

Rien, aucun acte … malgré des recherches renouvelées chaque été !

fontaine à Barjols
Fontaine à Barjols

29 prairial de l’an 03

Cette année, je retourne à Barjols. Puisque l’on trouve en ligne le contrôle des actes et enregistrement, j’ouvre les tables des contrats de mariage, c’est une piste que j’aurais dû consulter plus tôt. En effet, nos mariés ont bien établi un contrat avant leur union, le 29 prairial de l’an 03. Nous sommes en période révolutionnaire, tout en espérant que la recherche soit rapide, j’ai hâte de lire l’acte.

Hélas, le registre de l‘an 3 est justement le seul qui manque ! Toutefois, les références du notaire qui n’est pas maître Poitevin, mais Anicet Poitavin, vont me permettre de tourner les pages de ce contrat, il ne reste qu’à programmer un voyage aux Archives de Draguignan. J’ai trop envie de connaître le nom de mes ancêtres Fave.

Et si je consultais les tables des décès successives entre 1804 et 1820 ? Je ne suis pas sûre qu’il soit enregistré à Barjols puisque mes recherches  stagnent comme l'eau des lavoirs, mais essayons encore…


Une surprise de taille nous attend ! J’aurais pu supposer son décès dans une ville voisine, mais loin d'imaginer ce qui va suivre :

AD 83, Barjols, BMS, 1821

Lisons cette transcription, où l’on découvre avec un profond étonnement que notre ancêtre est mort 
le 3 janvier 1818
à Basse-Terre en Guadeloupeà l’âge de cinquante cinq ans, venu d’Europe depuis huit mois environ. 

-°-°-°-°-°-°-°-

2019-12-21

Retour sur le billet X


X_Dossier Comment gérer les secrets … 

Vous avez été nombreux à lire ce billet :
Pour l’antépénultième jour de ce mois de novembre où le ChallengeAZ est dédié à la lettre X, il ne fallait pas faiblir. Je m’attendais à toucher entre 150 et 200 lecteurs. (Je suppose que ces chiffres sont gonflés, car mes pages sont aussi visitées par des robots et autres zappeurs.)
Surprise de voir qu'à ce jour le compteur indique 1797 lecteurs ! 
Je remercie La Gazette de Thierry Sabot de me suivre fidèlement et de mettre à l’honneur certains de mes billets, ce qui provoque un pic inattendu.

Les secrets
On peut supposer que le titre attire des curieux de secrets de familles. Ils ont dû être déçus, car dans le cadre de mon sujet, je m’attache à prendre des précautions dans la manière de présenter nos généalogies.

Il est intéressant de lire les commentaires. Les témoignages portent principalement sur les tabous liés à la naissance, d’autres sur la nécessité ou non de révéler les maladies.

Pourtant les malaises peuvent être bien plus variés : circonstances de la mort, enfants décédés et oubliés, maladies, suicides, faillites, dettes, condamnations et emprisonnement... sans préjuger de l’importance actuelle de ces situations. 

Avec l’outil Crowdsignal, j’ai lancé un petit sondage que j’ai voulu rapide. 
La plupart des participants ont passé moins de deux minutes, certains moins d’une minute, pour cocher leur choix dans chacune des questions.
Je ne m’attendais pas à recevoir 264 réponses ! 



Le sondage comporte quatre questions.
1 _ Faut-il révéler les secrets que l’on découvre dans nos généalogies ?
Ça dépend : Pour 164 personnes (soit 65%), l’attitude doit demeurer prudente, comme l’illustrent les commentaires pleins de nuances, écrits par les visiteurs.
Bien sûr : 85 participants, sûrs d’eux, envisagent de raconter leurs découvertes, sans rien cacher.
Sûrement pas : 4 personnes ont trouvé un secret qui doit le rester.

2 _ Avez-vous déjà découvert un secret de famille inconnu ?
Oui, ça m’est arrivé disent 200 (soit 78%) des 255 participants.
Non, jamais pour 27 personnes.
Pas encore, mais 15 ont de l’espoir.
12 généalogistes aimeraient trouver un secret de famille.
Une seule personne n’aimerait pas se confronter à un fantôme dans un placard.

3 _ Si vous avez trouvé un secret de famille ,
 A cette question, la réponse est étonnante :
C’est une histoire terrible qu’ont découvert 39 participants.
C’est une histoire banale qui ne poserait aucun problème de nos jours, pour la majorité des 201 généalogistes (soit 81 %).

4 _ Si vous avez mis à jour une légende familiale
La réalité apparaît très différente de la légende pour 91 (soit 63%) des 144 réponses.
La réalité collait à la légende pour 53 découvreurs d’histoire insolite.
Ceci nous invite donc à ne pas considérer toutes les légendes familiales comme des histoires vraies.
  
Au clic, pour voir le rapport de Crowdsignal

Ps. Merci aux nouveaux participants de ce sondage qui n'est pas clos. C'est sympa de répondre à ce petit questionnaire. Le 10/02/2020, vous êtes 276 à vous être exprimés (grâce à la mise en avant par La Gazette de Thierrey Sabot.)

2019-11-27

W_Wikipédia


Wikipédia est une encyclopédie à laquelle vous pouvez tous contribuer. 

Les généalogistes sont des chercheurs consciencieux qui savent sourcer, c’est le plus important pour être digne de confiance.


Que pouvez-vous apporter à ce projet ?
Créer un article sur un personnage, une biographie, sur un lieu, sur un monument, etc. 
Enrichir un sujet, en ajoutant des informations avec des références.
Corriger des erreurs, des imprécisions ou l’orthographe. 
Illustrer avec des photos libres de droits, en les versant dans la médiathèque Wikimedia Commons. 


Pour ma part, j’ai déjà créé une douzaine d’articles.
Puisque j’avais déjà écrit, sur ce blog, des récits concernant des ancêtres, des collatéraux ou leurs amis, je pouvais trouver matière à reconstituer leurs biographies.
Bien sûr, le récit documenté que j’en fais ici est plus personnel … C’est une histoire que je raconte à mes enfants d’abord, à mes lecteurs ensuite. Je choisis la mise en scène, je permets à mon imagination de créer le décor. Il m’arrive d’entrer dans cette histoire, de rencontrer mes ancêtres, de laisser affleurer mes sentiments.

Le style est bien différent sur un article d’encyclopédie qui se veut factuel. Il y a des règles qui sont à respecter. On écrit au présent, le ton est neutre. Il est important de rester objectif et le plus exact possible. Chaque énoncé devient vérifiable s’il s’appuie sur une référence, une bibliographie. Pour qu’un article ne reste pas orphelin et peu visité, il faut le connecter à d’autres en créant des liens

Un article ne nous appartient pas, on ne peut même pas affirmer en être l’auteur, puisqu’il risque d’être rapidement modifié, enrichi, transformé, voire corrigé s’il contient des erreurs. Le dialogue est ouvert et public ; Wikipédia est un ouvrage collectif. Petit conseil : ayez la curiosité d’ouvrir l’onglet «voir l’historique » pour découvrir la genèse de la page. 

Voici quelques uns parmi mes articles :
Le nom souligné renvoie directement à l’article Wikipédia (qui a pu être modifié depuis sa création), suivi du lien, pour lire le récit sur ce blog.

Gabriel Pérouse  (refonte) • Arthur Bertin (création)
Béate  (refonte)
L’écho des Guitounes (atelier BML)
Editathons AD 69 créations : Louis Tolozan de Montfort ,  François de Mandelot ,  Famille Guerin
Editathon MBA : Claude un empereur au destin singulier : Portrait de Caligula (création) • Relief avec les personnifications de trois peuples étrusques (création) • Portrait de Germanicus (création) • Canthare en verre bleu de Cologne (création) • Atelier monétaire de Lugdunum (complété) • Victoire de l’autel des trois Gaules (création). • Bas-relief avec le portrait d’Antonia la Jeune (création)

Ne vous plaignez pas si un article de Wikipédia vous déçoit, parce qu’il comporte une erreur, une imprécision … Ajoutez des informations vérifiables, des liens, insérez une image libre de droits, complétez-le !
La communauté des Wikipédiens est particulièrement sympathique. Les Lyonnais étant très actifs, nous sommes investis dans plusieurs projets, au cours des prochaines semaines.

Avez-vous déjà contribué à Wikipédia ?

2019-11-23

T_Timeline de Thérèse



T
Timeline ou ligne de vie, il est temps présenter le jour T du #ChallengeAZ.

Il est utile de remplir un tableau avec Excel, selon le modèle proposé par Élise dont nous apprécions les conseils.
C’est une très belle manière de rendre claire de la biographie d’un ancêtre.

Asc.bloc note par Généatique 

Dans cette branche, Thérèse est peu visible, je ne possède pas de photo, seulement la date de naissance et celle du décès qui apparaît trop précoce pour cette jeune aïeule.

Ouvrons un tableau Excel et inscrivons ses dates, entre 1833 et 1857, à Lyon, pour entrer dans la temporalité de Thérèse M.


Déroulons les événements :
Au cours de son enfance, Thérèse a accueilli, dans sa fratrie, des naissances tous les deux ans : Jérôme en 1835, Élisa en 1837, Victor en 1839, Jean en 1841, puis Julie en 1846. .
Dans sa quatrième année, s’est-elle sentie abandonnée par son aînée, Claudine, morte à l’âge de 10 ans, le 4 septembre 1837 ?
Deux mois plus tard, le 2 décembre 1837, Élisa, une nouvelle petite sœur arrivait.
Thérèse a tenu ensuite dans ses bras : Victor, Jean et Julie. Elle a pleuré lorsque deux tout-petits sont décédés.
Victor est mort à l’âge de six mois en 1840. Jean à l’âge de un an en 1842.
Sa famille habitait à Lyon, place de la Baleine. L’été, ils passaient les vacances pas bien loin, dans la maison de l’oncle Joseph, à la Croix-Rousse, petite rue des Gloriettes. Celui-ci est mort en 1844. Ils ont déménagé pour s’installer auprès de leur tante.
Thérèse n’avait que onze ans lorsque son père mourut en 1849, Jean avait cinquante ans. Dans la famille on ne vit pas vieux !
Ensuite, tout s’est précipité, les quatre années suivantes furent les dernières de sa courte vie.
Thérèse Mital (sosa 45) était une jeune fille de dix-neuf ans, l’année où elle épousa Casimir Chartron (sosa 44). Elle était enceinte de leur premier enfant en octobre 1854, sa mère n’a pas eu le bonheur de voir son petit-fils, Joseph (sosa 22), ni Louis, né l’année suivante.
La petite Marie, qui aurait pu combler Thérèse, est née le 29 novembre 1856, hélas elle meurt  le 20 janvier de l’année suivante. Thérèse n’aura pas le temps de se consoler, elle-même s’éteint, cinq mois plus tard, le 28 mai 1857. Elle n'avait pas atteint ses vingt-quatre ans.

A partir de ce tableau de vie,
je peux mieux comprendre les événements vécus par Thérèse et raconter la vie de la famille que l'on peut lire dans ces billets :

2019-11-19

P_album Photo

Aimeriez-vous recevoir un album de photographies inédites, autour d’une ancêtre ayant vécu entre 1868 et 1948 ?
Pour une cousinade, organisée à l’occasion des 90 ans de Jacqueline, nous avons décidé de lui offrir un album de photos rassemblant des personnes autour de sa grand–mère.

« Autour de Fanny »



Je possédais différents portraits de la parentèle de Fanny, recueillis au cours de mes recherches. Il fallait les regrouper sur un support qui les mette en valeur.

Un album de photos imprimé
Photobox propose différentes créations (pour un prix raisonnable). Nous avons choisi un livre de photos carré de 30 pages, avec une couverture rigide.

La réalisation est facile et intuitive, il suffit de transférer les photos, de les disposer sur les pages, d’écrire les légendes. La livraison est rapide.
Sur mon compte, je conserve l’original de cet album que j’ai offert. Il est présenté en mode diaporama.
Si un cousin veut le visualiser, je lui communiquerai les codes d’accès à notre compte ; il pourra commander un exemplaire supplémentaire.

Cet album a eu un grand succès, Jacqueline était émue. Ses fils et ses petits enfants ont découvert leurs ancêtres qu’ils ne connaissaient pas. Les discussions autour de la généalogie pouvaient commencer dès l’apéritif !


2019-11-14

L_ Livre

Le must serait quand même d’écrire un livre…



Depuis longtemps, j’ai envie de rassembler mes articles, des bribes de récits qui forment des puzzles, des séries qui s’enchaînent sur mon blog.
Pour organiser un livre, on a besoin d'un logiciel de PAO. Je suis en train de tester Scribus. C’est un logiciel libre et gratuit.

On peut télécharger la version 1.4.x sur le site https://www.scribus.net/ ainsi que celle de Ghostscript.


Scribus propose de mettre en page des blocs : on peut disposer des blocs de texte, des blocs d’images.
S’organiser avant de commencer le travail est nécessaire. Les fichiers textes et les images doivent être stockés dans un dossier particulier.
Il est préférable d’entrer un document contenant le texte définitif, même s’il peut être modifié. J’ai opté pour la police Garamond qui offre les caractères gras et italiques. La taille : en corps 12.
Le bloc image se place sous le bloc texte, ou bien à côté. Illustrer demande un soin particulier, les images doivent être de bonne qualité pour garder leurs couleurs à l’impression. La norme des imprimeurs est 300 DPI, mais on peut être un peu en dessous si le livre n’est trop grand. J’ai choisi le format A5 : 210 x 148 mm.

Pixabay

Voilà, j’ai écrit ce billet avec beaucoup d’optimisme, en prévoyant de passer quelques heures pour la prise en main de ce logiciel. Cela devait être faisable, mes textes sont prêts et mes images sélectionnées. J’ai repris une série de six billets, que j’ai révisés et améliorés. Je me rends compte que le style sera différent de celui du blog pour cette publication.

J’ai retrouvé le format original des photos que j’avais compressées pour qu’elles soient plus légères à charger sur un mobile.

Mais ...
En réalité, la prise en main de Scribus s’avère très complexe, mon mari qui connait la PAO déplore qu’il ne soit pas plus intuitif et j’ai bien besoin de son aide pour continuer. Arriverai-je à mener à bien ce projet ? 


Avez-vous réalisé un livre avec Scribus, ou un autre logiciel ?