2019-12-26

Il s'appelle Noël


Noël, un prénom lumineux, au parfum de forêts de sapins.


Inspirée par le calendrier et par la proposition de La Gazette des Ancêtres, pour trouver ce beau prénom, je vais ouvrir une forêt généalogique dont j’ai peu parlé ici.


La famille Falcouz est originaire de Pâquier, un village dépendant de Cluze-et-Pâquier. Dans la province du Dauphiné, le Trièves est une région de moyenne montagne, située dans la vallée du Drac, à 25 km de Grenoble. Le 45°parallèle traverse Saint-Martin-de-la-Cluze qui est le village d’aujourd’hui.
Nous avons skié dans ces montagnes du Vercors, sans savoir que nos ancêtres exploitaient leurs forêts, labouraient leurs terres, soignaient leurs vignes, juste sous le contrefort est du massif. 


Noël Falcouz vivait à Pasquiers, au XVIIIe.
Des pâquiers désignent des paquerages, ou des pâturages. Les Falcouz et leurs parents possédaient des troupeaux, de bœufs, de vaches, de moutons…

Noël (sosa 240) nait en 1731. Il est décédé le 30 août 1816, à l’âge de 85 ans, au hameau de Peillavène.
Son beau prénom, Noël l’a transmis à son fils, « François » Noël (sosa 120) qui est né en 1768, puis il s’est perdu. 
Son petit-fils s’appelle « Antoine » Marie  (sosa 60). Il rappelle Antoinette Pollin, l’épouse de Noël Falcouz, (la seule chose que je sais d’elle vous sera racontée prochainement. En effet, à l’occasion de l’écriture de ce billet, j’ai pu enrichir leur forêt avec des histoires qui m’enchantent).
Le prénom Etienne, celui de fils aîné (né en 1759) aura un destin plus long, jusqu’au fils de Fanny, né en 1888, il est donné cinq fois.

Noël ou Noë
Le plus souvent, dans les actes où il figure, il est dénommé Noël. Mais il arrive que l’on dise Noë. Était-ce l’appellation courante ?

Falcouz et ses variantes
Puisqu'il exerçait la fonction de maire à Pâquiers, la signature de Noël Falcouz apparaît fréquemment sur les pages des registres BMS de la paroisse. Du fait de sa notoriété, il passe pour un témoin fiable, il tient le rôle de parrain dans sa famille ou pour certains de ses voisins. J’ai trouvé, aux AD 38, quelques actes notariés qui le concernent : contrats, vente de coupe de bois …
Il a dû en signer beaucoup d’autres que j’aimerais bien découvrir aux archives de l’Isère. 


Falcouz, Falcoz, Falcou, Falcoux, Falquoz, Falque
Tels sont les patronymes que l’on peut trouver dans les registres d’état-civil de la région.
Grâce à ce billet d’Estelle, je sais que le Z final ne se prononçait pas. Il indique qu’il faut prononcer en douceur Falcou.

Devinez à quel oiseau je pense maintenant … 

2019-12-21

Retour sur le billet X


X_Dossier Comment gérer les secrets … 

Vous avez été nombreux à lire ce billet :
Pour l’antépénultième jour de ce mois de novembre où le ChallengeAZ est dédié à la lettre X, il ne fallait pas faiblir. Je m’attendais à toucher entre 150 et 200 lecteurs. (Je suppose que ces chiffres sont gonflés, car mes pages sont aussi visitées par des robots et autres zappeurs.)
Surprise de voir qu'à ce jour le compteur indique 1797 lecteurs ! 
Je remercie La Gazette de Thierry Sabot de me suivre fidèlement et de mettre à l’honneur certains de mes billets, ce qui provoque un pic inattendu.

Les secrets
On peut supposer que le titre attire des curieux de secrets de familles. Ils ont dû être déçus, car dans le cadre de mon sujet, je m’attache à prendre des précautions dans la manière de présenter nos généalogies.

Il est intéressant de lire les commentaires. Les témoignages portent principalement sur les tabous liés à la naissance, d’autres sur la nécessité ou non de révéler les maladies.

Pourtant les malaises peuvent être bien plus variés : circonstances de la mort, enfants décédés et oubliés, maladies, suicides, faillites, dettes, condamnations et emprisonnement... sans préjuger de l’importance actuelle de ces situations. 

Avec l’outil Crowdsignal, j’ai lancé un petit sondage que j’ai voulu rapide. 
La plupart des participants ont passé moins de deux minutes, certains moins d’une minute, pour cocher leur choix dans chacune des questions.
Je ne m’attendais pas à recevoir 264 réponses ! 



Le sondage comporte quatre questions.
1 _ Faut-il révéler les secrets que l’on découvre dans nos généalogies ?
Ça dépend : Pour 164 personnes (soit 65%), l’attitude doit demeurer prudente, comme l’illustrent les commentaires pleins de nuances, écrits par les visiteurs.
Bien sûr : 85 participants, sûrs d’eux, envisagent de raconter leurs découvertes, sans rien cacher.
Sûrement pas : 4 personnes ont trouvé un secret qui doit le rester.

2 _ Avez-vous déjà découvert un secret de famille inconnu ?
Oui, ça m’est arrivé disent 200 (soit 78%) des 255 participants.
Non, jamais pour 27 personnes.
Pas encore, mais 15 ont de l’espoir.
12 généalogistes aimeraient trouver un secret de famille.
Une seule personne n’aimerait pas se confronter à un fantôme dans un placard.

3 _ Si vous avez trouvé un secret de famille ,
 A cette question, la réponse est étonnante :
C’est une histoire terrible qu’ont découvert 39 participants.
C’est une histoire banale qui ne poserait aucun problème de nos jours, pour la majorité des 201 généalogistes (soit 81 %).

4 _ Si vous avez mis à jour une légende familiale
La réalité apparaît très différente de la légende pour 91 (soit 63%) des 144 réponses.
La réalité collait à la légende pour 53 découvreurs d’histoire insolite.
Ceci nous invite donc à ne pas considérer toutes les légendes familiales comme des histoires vraies.
  
Au clic, pour voir le rapport de Crowdsignal

Ps. Merci aux nouveaux participants de ce sondage qui n'est pas clos. C'est sympa de répondre à ce petit questionnaire. Le 10/02/2020, vous êtes 276 à vous être exprimés (grâce à la mise en avant par La Gazette de Thierrey Sabot.)