Mes ancêtres de ces forêts ne semblent avoir laissé aucune trace liée à
cette période de la Révolution.
Je suppose que ceux de Haute-Loire et de l’Ardèche du nord
ne se sont pas sentis très concernés; alors que ceux de l’Ardèche du sud seraient plus républicains.
Où trouver des arguments pour étayer ces hypothèses ?
Je n'ai pas cherché dans les archives;
quoique je pourrais explorer la série L sur le site des AD07 et AD43 ainsi que
je vous le conseille dans le billet I_Inventaire série L.
Je n’ai pas de références précises pour naviguer sur internet.
Je suis donc allée à la BML, la
bibliothèque de Lyon. Vous trouverez ci-dessous la bibliographie que j'ai consultée.
La Révolution française n’est pas
bien accueillie dans le Velay et en Vivarais où les populations restent fidèles
au roi.
Les paysans sont propriétaires des
biens où ils cultivent des pommes de terre, du seigle, un peu de chanvre,
quelques arbres fruitiers : des châtaigniers, des noyers. Ils avaient quelques bêtes : vaches, mulets, chèvres… Mes grand-pères
exploitaient leurs forêts, ils vivaient simplement mais bien.
Si l’on se fie aux rares cahiers de doléances qui ont été conservés, le pays ne semble pas supporter des
redevances seigneuriales écrasantes, les propriétés du clergé ne sont pas très
importantes. Mais cela il faudrait le confirmer par des recherches plus approfondies.
Dans le Bas-Vivarais, par contre, le peuple a une vie plus difficile, il
y a des jacqueries, on se révolte contre les seigneurs, on brûle les châteaux.
Bibliographie
- La Révolution française en Ardèche, acte des colloques de Villeneuve-de Berg et d’Annonay, 1988
- Révoltes et espoirs en Vivarais, 1780-1789, Maurice Boulle, éd FOL, 1988
- La Révolution Française dans la région Rhône-Alpes, Louis Trenard, 1992
- La Révolution française en vallée de la Vocance, Bernard Vial, 1989
Pour info : en 1790-1792, le sud de l'Ardèche a été un important foyer contre-révolutionnaire connu sous la nom de « Camp de Jalès ».
RépondreSupprimerVoir aussi une révolte en Hte-Loire, entre Saugues et Séneujols, où les jeunes gens refusaient la circonscription. Dénoncés par la municipalité de St Bérain, certains furent guillotinés au Puy. D'autres échappèrent aux recherches .L'un deux fut retrouvé à Chazaloux en compagnie d'un prêtre non jureur de Monistrol d'Allier.
SupprimerPlusieurs proches de ma famille (Geneanet : arbre combret) comptent parmi les accusés ou les témoins de cette "chouannerie".
Merci pour vos commentaires.
RépondreSupprimerJustement dans le prochain article Z_Allons-Z-enfants je m'intéresse à la conscription en me demandant comment les jeunes garçons de mes ancêtres ont vécu ces années terribles.