2020-11-04

D_rue Désirée

En 1841, André Nicolas et Marie Magdeleine Cauvin habitent au n° 1 de la rue Désirée, à Marseille avec Toussaint (sosa 18) et Louis. Voilà le point de départ de l'enquête.

Nous avons cherché cette ruelle au nom séduisant qui s’est laissé désirer, elle n’existe plus actuellement.

Grâce à mon groupe FB, Généalogie en Provence qui s’est mobilisé pour apporter son aide, nous avons réussi à la situer dans le quartier Saint-Lazare.

L’indicateur marseillais de 1864 précise les extrémités de ces voies où vivaient alors mes ancêtres.

Sur le plan du Guide Joanne, Marseille, en 1902, on voit cette rue, mais les noms alentour ont bien changé, seul reste le Boulevard de Paris. Actuellement, l’Autoroute Nord entre dans la ville à cet endroit-là.


Qui habite dans la rue Désirée ?

André NICOLAS (sosa 36] est horticulteur, ses ancêtres sont jardiniers depuis neuf générations.

En 1803, il a 26 ans. Il désire épouser rapidement Marie Magdeleine Cauvin. Marie Magdeleine est l’arrière-petite-fille du couple qui dans le billet précédent se mariait au Canet 

La noce est célébrée le 30 novembre 1803, leur fils Toussaint (sosa 18) va naître le 24 mars 1804. 

Ils habitent au Canet où arrivent encore quatre petits : Marguerite Anne, ensuite Antoine Christophe, puis Marie Marguerite et André Joseph.

Arbre de vie réalisé avec Généatique 2021

Ensuite, la famille va déménager cinq fois, mais toujours dans cette rue Désirée.

Le 3 mai 1812, leur sixième enfant, Catherine Virginie, pousse son premier cri, au numéro 4, rue Désirée.

Le 28 avril 1815, c’est au numéro 2 que Louis vient au monde

En juin 1821, André Toussaint, le dernier né, voit le jour au numéro 24. Hélas ! âgé de onze mois, celui-ci meurt au numéro 30.

Le 26 juillet 1841, André décède dans leur appartement au n° 1. Marie Magdeleine y habite encore en 1851.

1824, Marseille, rue Désirée, plan CartoMundi

Il me semblait que ce billet serait rapidement écrit. Ayant noté l’adresse : Désirée n° 1, cela me plaisait bien de pouvoir la situer au sud sur le plan ci-dessus. Ensuite, j’ai voulu confirmer la période pendant laquelle André et Marie Magdeleine y ont vécu. N’ayant pas accès au recensement, j’ai vérifié la date de naissance de leurs enfants. À l’aide des tables décennales, j’ai eu la surprise d’en ajouter cinq dans leur famille (je connaissais seulement deux frères de mon aïeul) qui m’ont permis de suivre leur parcours.

C’est étonnant de constater que cette famille a déménagé autant de fois dans la même rue au nom plaisant.


1 commentaire:

  1. Caillou.ancetre@gmail.com5 novembre 2020 à 02:23

    J'adore ces découvertes clins d'oeil qui surviennent quand on ne s'y attend pas. Le challenge y est tout à fait propice.

    RépondreSupprimer

Merci pour le commentaire que vous laisserez !