2020-11-01

A_Archives à Marseille

Cette cinquième édition du ChallengeAZ 2020 aura pour cadre la ville de Marseille

Je vous invite à déambuler avec mes ancêtres dans les quartiers d’autrefois. Je dois vous préciser que je ne suis guère allée à Marseille. Cette ville m’est devenue familière grâce aux archives numérisées. Ensuite, pendant quelques journées, j’ai pu me rendre dans la salle de lecture, ouvrir les registres des notaires et m’émerveiller d’y rencontrer mes aïeux. 

Par avance, j’espère que mes amis provençaux m’accorderont leur bienveillance en lisant ces articles qui risquent de comporter des approximations, des erreurs ou des expressions de mon étonnement naïf.

Je ne pensais pas trouver autant de traces de mes ancêtres dans les archives de Marseille.

Mes grands-parents, Marius et Rose sont nés à Marseille. Mon arrière-grand-mère paternelle m’offre une incroyablement longue lignée de familles provençales. Les vieilles familles marseillaises sont bien étudiées, plusieurs contributeurs partagent des relevés précieux. Je n’imaginais pas que la forêt de Briqueloup s’enrichirait de tant d’arbres séculaires remarquables.

Les Archives départementales des Bouches-du-Rhône

Elles conservent un fonds extrêmement riche puisque la Provence est un pays de droit écrit. Les registres des notaires les plus anciens datent du XIIIe au XVIe.

Sur le site archives13.fr, j’apprécie de feuilleter l’état civil et les recensements.
 

Les Archives de la ville

Aux Archives municipales de Marseille, on peut consulter l’état-civil après 1904.

Situées dans une ancienne Manufacture de tabacs de la Belle de Mai, le lieu est superbe et les personnes qui travaillent savent accueillir, mettre à l’aise et apporter leur aide, avec gentillesse.

Avant d’avoir l’occasion de me déplacer à Marseille, j’avais fait une demande pour recevoir l’acte de mariage de mes grands-parents. Je craignais de déranger et de n’avoir pas de réponse, mais par retour du courrier, j’ai reçu la copie.

Je me suis rendue sur place il y a cinq ans, et j’ai pu reconstituer des branches collatérales. Il était possible de faire des photographies d’écran de bonne qualité ou d’imprimer pour une somme modique.

En lisant ses deux mariages et la naissance de son fils que nous aurions presque pu connaître, j’ai découvert le parcours de Joseph, le mystérieux frère de mon grand-père que la famille a perdu de vue.

Sur ce site, je vous laisse le plaisir visiter leurs expositions virtuelles :   http://archivesexpos.marseille.fr/

Toussaint

En ce premier novembre, jour de la Toussaint, je pourrais évoquer plusieurs Toussaint parmi mes Marseillais. C’est le second prénom de mon grand-père Marius. Il l’a hérité de son grand-père Toussaint NICOLAS qui l’a lui-même reçu de son grand-père, Toussaint CAUVIN. (Vous en saurez plus de A à Z)

Le repas des Armettos

En Provence, le jour de la Toussaint, les familles se réunissent autour du repas funéraire « lou soupar deis  Armettos ». Les armettos sont les petites âmes du purgatoire.

Les parents et les grands-parents racontent les vertus et les mérites de leurs ancêtres aux jeunes générations. Ensemble, ils partagent du vin chaud et des châtaignes. Chacun emporte ensuite une châtaigne, la place sous son oreiller pour se préserver des revenants. Il est bien connu qu’en cette nuit de la Toussaint, les fantômes reviennent hanter leur maison, les plus facétieux s’amusent à tirer les pieds de leurs descendants endormis.

Andrejj, CC BY-SA 3.0 , via Wikimedia Commons


Au cours de ce mois de novembre, je vais évoquer la vie des ancêtres maternels de mon grand-père Marius Toussaint. J’espère que ceux que je n’ai pas cités viendront me réveiller pour me confier leur histoire que je ne manquerai pas de raconter à leurs descendants. 

Allons aux archives :

https://www.briqueloup.fr/2015/10/allons-aux-archives.html

8 commentaires:

  1. Hâte d'en lire davantage et d'en apprendre plus sur tes ancêtres marseillais.
    Un challenge prometteur et ici une belle introduction !

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  2. Hâte de te suivre sur ces terres que je ne connais ni généalogiquement ni physiquement !

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  3. Bon challenge, Marie !
    Ravie de suivre tes billets sur tes ancêtres provençaux !

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  4. Ravi de pouvoir déambuler à Marseille tout le mois. Normalement, je ne devrais pas car c'est à plus d'un kilomètre des Deux-Sèvres !

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  5. Ravie de te suivre à Marseille Marie, c'est un doux moyen pour se déplacer en ce mois de novembre et sans risque.

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  6. Prête pour pérégriner en terre provençale, et déjà une découverte avec le repas des Armettos

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  7. Aucun ancêtre ne m'a amenée là-bas : ce manque sera comblé grâce à toi.

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