Les bastides se trouvent aux portes de la ville, ce sont des maisons de campagne des Marseillais aisés, négociants, bourgeois ou nobles. Ils emploient des jardiniers qui demeurent chez eux et ils sont heureux de profiter des légumes et des fruits qu’ils cultivent sur le domaine.
On pouvait compter plus de 6500 bastides où la vie devait être agréable (en 1773).
Beaucoup de mes ancêtres travaillent comme jardiniers de père en fils, sur plusieurs générations.
Esprit NICOLAS (sosa 288), âgé de 65 ans, le 14 avril 1760 est mort dans la bastide d'un des jardins de Mr Billon, sous-délégué de Mr l'Intendant, enseveli dans l'église du quartier du Canet.
On rencontre d’autres actes de décès similaires.
Son frère, Louis NICOLAS âgé de 60 ans, le 17
janvier 1765, a été enseveli dans l’église
des Petites Crottes ayant été pris à la bastide de la Mazarade.
J-M. Marchand, l’allée de la Mazerade aux Petites-Crottes (AD13, 50Fi56) |
Son fils, Guillaume NICOLAS vivait "En la maison de campagne du citoyen Barbarin prise hors la porte Bernard du bois". En 1793, c’est là que naît sa fille Suzanne Marguerite.
Voilà une adresse étonnante ! En observant attentivement ce plan, on voit la rue Bernard des Bois, elle s’arrête à la porte du même nom et débouche sur des jardins qui s’étendent à l’extérieur de la ville. On peut admirer les arbres si bien plantés.
Dans le quartier du Canet, nous avons d'autres branches où se trouvent des familles de jardiniers.
Voir la double noce Arnaud - Guérin en 1715 : https://www.briqueloup.fr/2020/11/c-le-canet.html
Une exposition sur le site des AM de Marseille montre les bastides :
http://archivesexpos.marseille.fr/r/99/a-l-ombre-des-bastides/
C'est merveilleux d'avoir pu localiser les lieux
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