2016-06-25

V_ Valensole

A Valensole, les porteurs du patronyme Angelvin sont tellement nombreux qu’ils disent ne pas être cousins. Ils savent tous que leur nom de famille atteste d’une origine angevine. Le roi René d’Anjou les aurait incités à quitter l’Anjou pour s’installer en Provence, à la fin du Moyen Age.
Je ne remonte pas encore si loin.

http://www.valensole.fr/sections.php?op=viewarticle&artid=101

En 1828, Etienne Angelvin (sosa 40) qui était fournier, habitait rue du Four de la Commodité. L’année précédente, il avait épousé Anne Fouque, fille et petite fille de boulanger.
Il est décédé le 23 octobre 1837 ; leur petite Clémence âgée de 18 mois, mourut trois jours plus tard, « dans la maison de son père rue de dessous clastre ».

Rue Dessous Clastre à Valensole

« Anne » Catherine Fouque avait 29 ans, elle a élevé leurs deux fils Louis et Pierre.
En décembre 1851, Pierre faisait partie des insurgés avec les hommes de Valensole, vous pourrez lire son aventure lors de l’insurrection qui fut une période terrible.
« Pierre » Théodore est ensuite venu se marier en avril 1855, à Saint-Julien avec Éléonore Fave, la grand-mère de ma grand-mère.
Pierre Angelvin était boulanger, issu d’une famille qui a fait cuire du pain depuis plusieurs générations. Il n’est pas étonnant qu’il ait épousé la fille d’un boulanger et que son fils Albert soit … boulanger… je vois que vous suivez !
Donc son fils, Albert Angelvin, mon grand-père avait une boulangerie à Marseille et il fréquentait les descendants de son oncle Louis qui n’étaient pas boulangers mais ébénistes.

Lors de ma dernière visite aux AM de Marseille, j'ai pu constater avec étonnement que malgré la distance ils ont su conserver des relations familiales.



Pour nous aujourd'hui le plateau de Valensole est un enchantement au mois de juillet, cette période pendant laquelle la lavande est en fleurs.
La culture du lavandin fut prospère au siècle dernier à l'époque où les parfumeurs de Grasse l’achetaient, mais les distilleries ont quasiment disparu, je ne crois pas que ma famille ait été touchée par ces couleurs typiques de la Provence. Leur parcours de boulangers ou de ménagers risque de m’apporter d’autres découvertes et je vais continuer à explorer cette forêt.

1 commentaire:

  1. Et oui, le plateau de Valensole est un enchantement au mois de juillet. On ne s'en lasse pas : les couleurs et les odeurs !

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