A Valensole, les
porteurs du patronyme Angelvin sont tellement nombreux qu’ils disent ne pas
être cousins. Ils savent tous que leur nom de famille atteste d’une origine
angevine. Le roi René d’Anjou les aurait incités à quitter l’Anjou pour s’installer
en Provence, à la fin du Moyen Age.
En 1828, Etienne
Angelvin (sosa 40) qui était fournier, habitait rue du Four de la Commodité. L’année précédente, il avait épousé
Anne Fouque, fille et petite fille de boulanger.
Il est décédé
le 23 octobre 1837 ; leur petite Clémence âgée de 18 mois, mourut trois
jours plus tard, « dans la maison de
son père rue de dessous clastre ».
Rue Dessous Clastre à Valensole |
« Anne »
Catherine Fouque avait 29 ans, elle a élevé leurs deux fils Louis et Pierre.
En décembre 1851, Pierre faisait partie des insurgés avec les hommes de Valensole, vous pourrez lire son aventure lors de l’insurrection qui fut une période terrible.
En décembre 1851, Pierre faisait partie des insurgés avec les hommes de Valensole, vous pourrez lire son aventure lors de l’insurrection qui fut une période terrible.
« Pierre » Théodore est ensuite venu se
marier en avril 1855, à Saint-Julien avec Éléonore Fave, la grand-mère de ma
grand-mère.
Pierre Angelvin
était boulanger, issu d’une famille qui a fait cuire du pain depuis plusieurs
générations. Il n’est pas étonnant qu’il ait épousé la fille d’un boulanger et
que son fils Albert soit … boulanger… je vois que vous suivez !
Donc son fils, Albert Angelvin, mon grand-père avait une boulangerie à Marseille et il fréquentait les descendants de son
oncle Louis qui n’étaient pas boulangers mais ébénistes.
Lors de ma dernière visite aux AM de Marseille, j'ai pu constater avec étonnement que malgré la distance ils ont su
conserver des relations familiales.
La culture du
lavandin fut prospère au siècle dernier à l'époque où les parfumeurs de Grasse l’achetaient, mais les
distilleries ont quasiment disparu, je ne crois pas que ma famille ait été touchée par ces couleurs typiques de la Provence. Leur
parcours de boulangers ou de ménagers risque de m’apporter d’autres découvertes et
je vais continuer à explorer cette forêt.
Et oui, le plateau de Valensole est un enchantement au mois de juillet. On ne s'en lasse pas : les couleurs et les odeurs !
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