Quel imbroglio dans la famille de Casimir ! Je
n’avais pas encore tenu dans mes mains son faire-part de décès qui m’aurait
éclairée sur la composition de la parenté. De son second mariage, est née une
ribambelle de filles difficiles à différencier, tellement leurs prénoms nous ont
embrouillés.
Lettres à Thérèse
Thérèse (sosa 11) a conservé quelques
lettres de ses tantes qu’il nous a été permis de numériser. Nous avons profité
de l’invitation d’un cousin qui nous ouvrait ses placards remplis d’archives. C’était
le 4 février 2013, j’avais acheté un deuxième scanner pour travailler plus
efficacement. Les enfants étaient jeunes, ils se sont avérés très performants.
Pour mieux connaître leur arrière-grand-mère,
j’ai choisi d’ouvrir le dossier des correspondances adressées à Thérèse.
Après les avoir numérisées, il s’agissait de
classer les courriers par expéditeur.trice : « lettres des tantes » « lettres des amies de Thérèse » «lettres de cousins », etc. puis de créer des
sous-dossiers par famille, puis par personne.
Il a fallu rechercher toutes ces tantes,
comprendre lesquelles étaient vivantes au début du XXe siècle pour
réussir à les identifier. La vie les a dispersées et certains actes de décès
sont encore bien cachés dans on ne sait quel lieu.
Les tantes de Thérèse sont nombreuses.
Je connaissais les deux sœurs de sa
mère : Jeanne, et Fanny qui est une double tante puisque mariée au frère
de son père.
Je ne me doutais pas qu’elle était entourée
par tant d'autres, puisque j’ignorais que des liens étroits avaient été
maintenus avec les demi-sœurs de son père et de son oncle.
Joseph, le père de Thérèse est mort alors
qu’elle avait quatorze ans. Mais l’oncle Louis et Émilie la seconde épouse du
grand-père Casimir savaient accueillir dans leur maison la famille élargie.
Toujours bienveillante, cette grand-mère par
alliance termine ses lettres par ces mots affectueux : « Ta Bonne maman
qui t’aime » (1912_03_17).
Émilie et Casimir ont eu dix enfants. En
lisant les prénoms de leurs neuf filles, vous constaterez que l’on peut éprouver
des difficultés à ne pas les confondre si l’on ignore leur prénom d’usage.
Ce chronogramme les situe au moment de la mort
de Casimir.
Je n’ai pas réussi à reconnaître Tante Alice,
et j’ai compris que « Ta cousine Germaine » était Germaine, la fille d’Anne
Marie.
Parmi les lettres des tantes, on remarque
celles de Camille qui a pris un soin particulier pour dessiner des
illustrations.
Mais, qui est Camille ?
Clotilde Marie « Camille » comme sa sœur aînée « Julie » Marie Camille sont religieuses du Cénacle. Berthe a choisi le Carmel. Elles disent à Thérèse qu'elles prient pour elle.
Judicieuse organisation et extraordinaires cartes illustrées
RépondreSupprimerGrosse admiration pour les illustrations de Camille 🥰
RépondreSupprimerC'est sympa d'apprécier ! Ces lettres illustrées s'adressaient à une petite fille. Camille a pris beaucoup de soin. Qu'elle ne soit pas oubliée !
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