La bonne santé est primordiale, car on ne sait guère soigner les malades. Il faut espérer être robuste pour survivre. Au fil des lettres, Zélia nous annonce la mort de plusieurs de ses amis ou des connaissances de son entourage. Les décès de deux de ses petits-enfants apparaissent particulièrement émouvants.
Elle se préoccupe des maladies graves qui attristent la famille, mais aussi des affections passagères qui pourraient générer des complications alarmantes.
Le 2 janvier 1892, Zélia constate que la grippe sévit « à Lyon comme à Paris ».
« J’espère bien que vos grippes seront toutes
en décroissances quand ces quelques mots te parviendront ; Je vois que l’épidémie,
qu’on se plait à appeler influenza et que je préfère nommer de son ancien nom,
sévit à Lyon comme à Paris ; Je connais quelques familles entières qui sont au
lit de cette mauvaise grippe. Monsieur Mangini en est très souffrant, et son
mauvais état de santé habituel rend plus grave chez lui cette maladie.
Jusqu’à présent Denis et les siens vont
bien. »
Caillebotte, jour de pluie |
Zélia reste prudente et ne s’aventure pas à sortir dans les rues humides de Paris lorsqu’il pleut.
« Je vais toujours assez bien de ma gorge ; je sors peu à pied avec ces temps de pluie ».
La santé de Zélia a donné des
inquiétudes à sa famille en 1912, elle réussit à se remettre d'une congestion pulmonaire.
Elle meurt en 1913, à l’âge respectable
de 86 ans.
C'est toujours très agréable de suivre ton ChallengeAZ, Marie. Le plaisir ou la nécessité de la correspondance écrite a quasiment disparu aujourd'hui et a évolué vers d'autres formes. Merci de le remettre en valeur.
RépondreSupprimerMerci de me suivre Raymond !
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