Avant de trouver ce placard
J’ai ouvert la porte d'entrée de la famille avec le document ci-dessous qui m’a permis de faire pousser l’arbre parisien de Nicolas Louis Deleurye. J’ai remonté les traces patiemment. Les découvertes se sont enchaînées, beaucoup apparaissaient incroyables, il a fallu assurer pour ne pas risquer d’erreur. Avant de rédiger les billets de ce challenge, j’ai vérifié avec soin en croisant les indices.
L’arbre s’est étoffé au-delà de mes espérances.
Reprenons au début de l’enquête.
Marie Anne Paulin, une tante généreuse rédige son testament le 23 mars 1764.
Nous n’avons que le résumé qui est déjà précieux, il serait intéressant de consulter l’acte original.
Marie Anne est la fille d’Hubert, sœur de Jean François, tous deux sont des marchands-pelletiers. Quelques semaines après le décès de son frère, elle épouse Claude Martin Le Preux aussi marchand-pelletier.
On comprend que Louis Nicolas, le petit-fils de son frère Hubert ait appris ce métier.
N’ayant pas d’enfant, elle désigne comme légataires ses nièces.
Anne Jeanne Paulin épouse de Louis Etienne Deleurye maître en
chirurgie.
Cette relecture supplémentaire me confirme que mon aïeul Louis Etienne Deleurye (sosa 408) est vivant en 1764, alors que j’estimais la date de sa mort entre 1761 et 1777. Je supposais que son fils n’avait pas embrassé la carrière de chirurgien parce qu’il était orphelin trop jeune. En 1764, Nicolas Louis avait 29 ans, il était donc déjà marchand pelletier. Il a dû être formé par l’oncle Le Preux.
La tante a quatre nièces. Anne Jeanne est l’aînée et Louise la benjamine. Pourquoi ne cite-t-elle pas le prénom des autres ?
Marie Thérèse est morte dix ans auparavant, âgée de 42 ans elle était mariée depuis un an, sans enfant.
Anne Philippe est restée célibataire auprès de son père, elle s’occupait de l’éducation des enfants de la maîtrise de la collégialeSaint-Honoré. Après le décès de Frédéric Hubert Paulin, elle est allée vivre à côté de son frère à Versailles. En 1764, elle est bien vivante, mais oubliée sur le testament. Pour quelle raison ?
Nous apprenons que son neveu est organiste du roi. Nicolas Hubert Paulin est encore connu des musiciens et bien documenté.
Il n’hérite pas, il n’apparaît que comme père de ses deux filles. Marie Françoise Pélagie et Marie Louise.
Louise Paulin est l’épouse de Jean Jacques Caïez, maître de danse privilégié du roi. Il formait des danseurs au sein de l’école de danse de l’Académie royale de Musique (qui deviendra l’Opéra National de Paris). Les représentations avaient lieu dans la première salle du palais Royal. On donnait des opéras-ballets et des suites de danses en intermède des spectacles.
Louise et Jean Jacques avaient 25 ans, lorsqu’ils se sont mariés en 1745. Les compositeurs à la mode étaient Mondonville, Jean Philippe Rameau, et André Campra, professeur de composition du père de Louise.
Plusieurs généalogies de la famille Caiez d’Espinay font une grande confusion, se recopient amplifiant les erreurs sur ce couple, ignorant l'ascendance de Louise (quel dommage !). Je préfère m’appuyer sur des sources fiables et avancer tranquillement.
Louise et Jean Jacques ont cinq enfants, connus grâce à un acte de notoriété[i]. Certains ont un destin passionnant et bien documenté, dans l'île Maurice.
Je vous ai dit que c'était sans fin d'explorer cette forêt parisienne…
Une petite synthèse récapitulative avant de t'embarquer plus avant dans l'aventure parisienne...
RépondreSupprimerJe n'ose imaginer ce que donnerait une carte mentale de tout cela.
RépondreSupprimerC'était mon projet ! J'ai abandonné, je ne manipule pas assez bien XMind ou le Mind Mapping.
SupprimerTiens l'Ile Maurice !!!
RépondreSupprimer