2021-11-16

N _ Nobles au bois dormant

 

Lac du Bouchet


Elle m’a intriguée la signature de Marie Chauchat (sosa 361), lors de son mariage en 1705, au Bouchet Saint-Nicolas, en Haute-Loire.


À la différence des femmes illettrées de cette branche, elle maîtrise son nom sur le papier.

L’acte ne donne pas l'identité des parents et c’est dommage. Elle est veuve, elle épouse un veuf. Il n'y a rien de bien notable en l'absence d'autres informations. 

Je conserve cette signature dans mes archives et je laisse dormir son arbre pendant longtemps, longtemps.

La généalogie de mon arrière-grand-mère maternelle est constituée de gens simples dans les montagnes de l’Ardèche, je sais qu’elle remonte en Haute-Loire, mais j’ai du mal à avancer. Suis-je endormie, victime d’un sort qui me fait sombrer dans le sommeil ?

Coucher de soleil sur la Margeride


Cet été, j’ai choisi mon thème pour ce ChallengeAZ. Je dis à ma famille que nous devons nous lever, faire nos bagages et partir en voyage dans le Velay.


Eglise du Boucher où se sont mariés Marie et Antoine en 1705.

Allons au Bouchet Saint-Nicolas où ont vécu Marie Chauchat et Antoine Hitier.




Un lac dans le cratère d’un volcan endormi, la légende d’un bourg englouti, décidément un sort est jeté sur ce pays.  J’attends une fée, un prince, un dragon …  qui les réveille.



Tels des pèlerins qui ayant fait une halte au Bouchet Saint-Nicolas, se mettent en route sur les chemins du Velay, de la Margeride et du Gévaudan, nous allons marcher sur les pas de cette famille.

Anne Gabrielle d’Ouïdes, la mère de Marie, nous incite à voir le village d'Ouïdes. Sa grand-mère, Anne de Saint-Haon, nous emmène dans un village voisin dont nous parlerons dans un prochain billet.




Pour rencontrer les ancêtres de Louyse d'Apcher, sa grand-mère paternelle, nous allons franchir l’Allier au pont d’Alleyras. Nous arpentons les terres des vicomtes d’Apcher. Leur ascendance que l’on trouve dans les généalogies d’Auvergne me donne le vertige. Je vais essayer de les tirer de ce long sommeil qui les a fait oublier de leurs descendants pendant plus de 300 ans.


Sources : revue "A moi l’Auvergne" n°82 et n°117

2 commentaires:

Merci pour le commentaire que vous laisserez !