Ma sixième participation au # ChallengeAZ nous
emmène en Auvergne :
Excursions en Vivarais - Velay
Ils me sont familiers les lieux en Haute-Loire
et en Ardèche où mes grands-parents maternels ainsi que leurs ancêtres ont vécu, depuis la nuit des temps.
Ils évoquent les sous-bois flamboyants de l’automne,
les châtaignes, les champignons, les maisons abandonnées qui mettaient des larmes
dans les yeux de ma mère, les routes qui tournent et donnent mal au cœur. Nous
y allions avec mes parents, en toutes les saisons. Au printemps, les sources
abondent dans les prés, nous cueillions les pissenlits. En été, sous la
fraîcheur des grands sapins, nous ramassions les airelles. En automne, nous
allions fleurir les tombes. En hiver, lorsque souffle la burle et que les
congères de neige barrent les villages, nous partions pour une randonnée en ski
de fond… au temps des neiges d’antan.
J’ai emmené mes enfants pour qu’ils
connaissent notre pays, ils ont marché dans les forêts de nos aïeux, ils sont
venus avec moi feuilleter les registres des mairies. Et puis, nous avons
rencontré des cousins insoupçonnés. Alors, j’ai récolté des histoires…
Pour mes recherches aux Archives, je me suis rendue à Privas (AD 07) et au Puy-en-Velay (AD 43).
Mes ancêtres maternels vivaient aux confins du
Vivarais et du Velay. Leurs bois, leurs prés, leurs fermes, leurs villages se
trouvent sur la ligne de partage des eaux. Les membres de la famille de mon grand-père
demeuraient au hameau de Fauriat qui porte leur nom. Leurs nouveaux-nés ont été
inscrits, les uns dans les registres en Haute-Loire et les autres en Ardèche,
selon le bourg où leur père les a présentés.
La grand-mère de mon père, Marie Nogier, celle qui est venue
travailler à Marseille, était née à Mayres, dans cette vallée où coule
l’Ardèche. Longtemps cet arbre est resté peu fourni, je ne trouvais pas grand
monde : des personnes illettrées, des paysans vivant dans un pays ingrat.
En remontant, j’ai eu quelques surprises.
Cet été, nous avons fait un séjour dans leurs
montagnes au milieu des volcans. Et à présent, j’ai tellement d’histoires à
raconter que je crains que vous ne les croyiez pas…
Un challenge qui pourrait bien nous mettre sur la piste d'un cousinage ... je vais suivre avec grand intérêt.
RépondreSupprimerQuelle introduction enchanteresse. On s'y croirait ! Et bien sûr, une fois n'est pas coutume, nos ancêtres vivaient dans les mêmes régions.
RépondreSupprimerJe lirai avec plaisir ces histoires !
Je pressens de belles découvertes
RépondreSupprimerQuelle bonne idée que de se servir du "A" en guise d'introduction
RépondreSupprimerJe crois que ce n'est que le début d'une grande promenade enchanteresse
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