La famille Barou est originaire d’Annonay. Cela me plait beaucoup, car c’est la ville où je suis née, et… dans laquelle je n’ai aucun ancêtre. Alors, il était complètement inattendu que je fasse des recherches dans l’état-civil et qu’elles alimentent un petit arbre dans ma forêt, du côté de mon mari.
J’ai adoré inscrire des patronymes familiers, ils évoquent des habitants autrefois connus de mes parents qui auraient été fort surpris de découvrir des cousinages hyper anciens.
Marguerite Barou (sosa 373) s’est mariée le 3 juin 1757, elle est ensuite allée habiter avec son mari, Laurent Pérouse, dans la vallée du Rhône, à Roussillon où elle a vécu une douzaine d’années. Elle a donné naissance à cinq fils. Joseph Pérouse est l’ancêtre de mon mari.
Marguerite est la cousine germaine de Pierre Antoine Barou qui est le personnage principal des articles ce ChallengeAZ 2025.
Maison.XIVe.siècle. Annonay
Si l’on remonte quatre générations, la fin du XVe siècle, on rencontre son trisaïeul Claude Barou (sosa 5968), un marchand venu s’installer à Annonay. Il a choisi cette ville, car c’était alors une belle cité du Vivarais où l’on pouvait pratiquer la religion réformée. Il s’y est marié et son fils Jean est né en 1620. Ils étaient probablement marchands drapiers, comme le grand-père de Marguerite.
Les maisons du XIVe et XVe siècle ont disparu, elles étaient construites en bois. Dans les forêts aux confins du Velay et du Haut-Vivarais poussent en abondance de grands sapins. L’utilisation des pans de bois avec des étages saillants pour se protéger des intempéries rend cette maison remarquable. Le rez-de-chaussée élevé avec des blocs de pierre abritait la boutique dans la rue en pente. On peut imaginer qu’ils demeuraient dans des maisons comme celle-ci.
Des protestants
L'église de Trachin, à Annonay, servait de temple protestant
Jusqu’au 18e siècle les familles Barou - Lombard et alliées, comme leurs parents et leurs amis, demeurent fidèles à la religion protestante. Les registres sont conservés, mais ils apparaissent succincts et on déplore des lacunes.
Ils sont baptisés au temple, mais ensuite ils se convertissent et on trouve leur sépulture dans les actes paroissiaux.
Les grands-parents Barou
Le grand-père, Antoine Barou est baptisé le 19 juillet 1667, au temple.
Le 16 février 1696, il se marie à l’église, avec Marie Léorat.
L’acte
de décès de demoiselle Marie Léorat se trouve dans le registre catholique le 19
décembre 1739. Si on le lit attentivement, on comprend que le curé a refusé la sépulture ecclésiastique pour n’avoir
voulu recognoitre l’église romaine.
On se doute des embrouilles que cela a pu provoquer le jour des funérailles.
Dans les registres paroissiaux protestants, un autre document précise cette affaire, il s’agit d’un procès-verbal, qui atteste du décès de Demoiselle Marie Léorat pour permettre l’inhumation. https://archives.ardeche.fr/ark:/39673/60ba63ac8812394b71751e13e1213d2f/dao/0/8
En lisant l’article suivant, où je cherche l’acte de naissance de Pierre Antoine Barou, vous comprendrez qu’il n’est pas simple de retrouver la trace de protestants éventuellement devenus catholiques.
À suivre demain :
C_ Chercher son acte de naissance

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